Sans rien dire, Emmett s'avanca soudainement, peut être un peu trop à mon gout, mais je décidais de n'pas bouger.
J'eus à peine le temps de m'appercevoir que la belle silhouette élancée de Rosalie se tenait entre nous une nouvelle fois, j'observais Emmett,tentant de déchiffrer cet air qui stagnait sur son visage.

Je crois que les autres devrais partir... Après tout le conflit est entre moi toi et Rose, non? Je veut vous parler a vos deux, comprendre ce qui vous unis.

J'arquais un sourcil. Alors après avoir voulu m'faire la peau monsieur jouait les pacifiste ? Okay ! Rosalie acquiesca avec lenteur tandis que je ne lachais pas des yeux Emmett qui semblait s'être légèrement adoucis.

Je suis d'accord. On peut discuter.

J'inspirais une goulée d'air, l'environnement était lourd dans la forêt épaisse, une chaleur agacante y régnait je rendis-je compte. Ma peau était probablement moite.
Rosalie se tourna vers moi, sa chevelure blonde voletant avec agilité et grace autour de son beau visage clair, je la regardais, observant son air inquisiteur. Elle me demandait mon avis probablement.

Hum. Dis-je, Et que veux tu que je t'explique ?

J'haussais les épaules comme si il n'y avait rien à expliquer là-dedans. Ca n'était pas réellement explicable un truc pareil !

Je crois que les autres devrais partir... Après tout le conflit est entre moi toi et Rose, non? Je veut vous parler a vos deux, comprendre ce qui vous unis.

Bon d'accord je le reconnaissait, j'étais idiot, culotté et surtout jaloux, je ne contenais pas ma rage et je la portait sur d'autre, ce que j'avais fait avec Paul. J'avais compris que j'avais fait un erreur, je voulais tout simplement refaire ma vie, savoir tout avant de partir et de ne plus jamais revenir. J'aimais toujours Rosalie, pourtant je s'avais qu'elle préférait Paul et qu'elle ne le quitterait sûrement jamais, je voulais la rendre heureuse et si elle voulait rester avec ce loup, je la laisserais faire.

Je suis d'accord. On peut discuter.

J'observa Rose un petit moment, sa beauté était toujours aussi parfaite, de long cheveux d'or et de magnifique yeux qui s'armonisait parfaitement avec ses cheveux, elle était parfaite, la plus belle que j'aie vue dans toute mon existence.
Mes yeux se baissèrent doucement en un seul mouvement, je pouvais toujours ressentir la même douleur, celle qui avait traversé ma poitrine lorsque Rosalie m'avait avoué sa deuxième fréquentation. Je respira tentant de la faire taire pour un petit moment mais rien ne marcha.

Hum. Dit-il, Et que veux tu que je t'explique ?

Il haussa les épaules, il ne comprenait pas ce que je voulais dire la dedans? Je voulais savoir comment tout sa était arriver, savoir à qu'elle point il s'aimait, tout savoir! Je m'étais dit que je souffrirais pendant un petit moment pour ne plus jamais recommencer.

- Je veut tout savoir... Comment sa ses passé, à qu'elle point vous vous aimé... On n'a qu'a mettre carte sur table, je promet d'être sage... Dis-je en tournant mon regard vers Rosalie.

Hum. Et que veux tu que je t'explique ? demanda Paul en haussant les épaules.

Paul ne comprenait pas ce qu'il y avait a expliquer la-dedans et très franchement moi non plus. Le pire dans cette situation c'est que je savais qu'en lui disant tout, je le blesserais encore plus. A entendre le ton de Paul, il n'avait pas l'intention de mentir et je sentais encore une tension entre eux. Je ne savais pas, vraiment pas quoi dire a Emmett. Tout lui raconter, précisément était franchement imhumain de ma part. Je lui dirais tout dans les moindres détails et puis quoi ? Ca ne servirait a rien a part mettre une autre barrière entre nous...

- Je veux tout savoir... Comment ça c'est passé, à qu'elle point vous vous aimez... On n'a qu'a mettre carte sur table, je promet d'être sage... annonça-t-il en me jetant un regard que je fuis immédiatement.

Je cherchai desespérement quoi lui dire, quoi lui raconter. "tout savoir"... Ce n'était pas une bonne idée. Avant que Paul réagisse, je tourna de nouveau mon regard vers Emmett et lui dit;

- Ce soir la, j'étais dans le parc et on s'est rencontré par hasard. On a passé un moment a discuter et puis...

Je fis un signe significatif. Etait-il vraiment nécessaire que je lui dises que j'avais pris la décision de l'embrasser, que c'était venu naturellement ? Je ne pense pas qu'i lai besoin de cette information.

Emmett me regarda comme si j'étais idiot ou je n'sais quoi ! Tout ça parce que sa question était totalement innapropriée, et c'était moi l'idiot !? N'importe quoi.

Je veut tout savoir... Comment sa ses passé, à qu'elle point vous vous aimé... On n'a qu'a mettre carte sur table, je promet d'être sage...

Bah voyons... Il n'serait pas un peu voyeur lui là ?! Je n'avais aucune envie ! Et surtout aucune raison ! De lui expliquer mes sentiments ni rien du tout. Il allait s'en passer, il faudrait qu'il s'y fasse, point barre.
Rosalie, souhaitant éviter un nouvel affrontement, sentant sans doute mon acharnement à rester muet, se prononça la première :

Ce soir la, j'étais dans le parc et on s'est rencontré par hasard. On a passé un moment a discuter et puis...

Puis rien du tout ! Ca n'le regarde pas. Dis-je furieusement en observant l'autre qui se tenait face à moi. Si lui promettait d'être sage, moi... Ca n'était pas gagné.
Je suis désolé, mais je n'ai pas à raconter ces trucs là, ca s'appelle l'intimité, des choses personelles que je ne partagerais pour rien au Monde avec qui que ce soit, et pardonne moi ça mais... Surtout pas avec toi. Il faut être maso pour me demander ce genre de truc !

Je cessais de regarder Emmett, je ne voulais pas que la bagarre recommence, mais c'était comme ça, c'était mon fichu mauvais caractère qui ressortait. Jn'y pouvais strictement rien, rien du tout.

Coup de chance, Rosalie était tomber amoureuse du mec le plus têtu et le plus agacant de tout l'univers entier, et encore pire, j'étais pris ici avec lui esseyant de faire des efforts. Ma tête se faisais de plus en plus douloureuse, je me demandais pourquoi Rosalie cherchait a m'épargnez quelques détails, elle m'avait faite souffrir déja bien assez et sa sans aucune rencoeurs à mon égard... Ce rendait-elle compte quand me faisait passer pour ce que je n'étais pas je souffrais d'avantage. Je l'aimais tellement seulement elle m'avait fait comprendre qu'elle ne m'aimait plus, elle avait beau me dire qu'elle m'aimait comme avant, toujours autant, comment la croire? Elle refusait de me toucher, de s'approcher de moi, de me parler, de me regarder... Elle n'en avait que pour ce Paul! La colère en moi s'était complètement avouer, un comportement bien piètre pour ce qui venait de se produire dans ma vie mais je n'avais plus le coeur a me battre, je n'avais plus la force de la reconquérir.

Ce soir la, j'étais dans le parc et on s'est rencontré par hasard. On a passé un moment a discuter et puis...

Puis rien du tout ! Ca n'le regarde pas. Dit-il furieusement en m'observant.
Je suis désolé, mais je n'ai pas à raconter ces trucs là, ca s'appelle l'intimité, des choses personelles que je ne partagerais pour rien au Monde avec qui que ce soit, et pardonne moi ça mais... Surtout pas avec toi. Il faut être maso pour me demander ce genre de truc !

Bon, je lui accordais que je n'avais pas été ce qu'il était de plus subtil et de plus discret, mais je voulais savoir ce qui avait pousser ma femme vers se mec, après tout s'était normal. Je recula de quelques pas, a quoi bon rester ici alors que je s'avais pertinament très bien que la conversation n'avancerais pas d'avantage, je voulais quitter cette ville... J'aimais toujours ma famille autant mais sans Rosalie je ne s'avais plus ce que j'avais a faire dans celle-ci. Je ne pouvais supporter le fait de voir Rosalie amoureuse d'un autre homme que moi, la jalousie, qu'elle défaut agacant! Je respira profondément, je devais quitter la ville, j'irais chasser quelques pars loin d'ici revenant quelques semaines après... Je s'avais que sa ne réglerais surement rien mais les choses était en dessous de mes forces, je devais partir... J'allais partir! Je baissa les yeux sur de ma décision, Rose ne m'empêcherais pas de partir, elle n'en serait rien, elle resterait avec Paul si je partais maintenant je le s'avais. Je recula encore de facon a me rendre près des arbres...

- Tu a raison Paul! Ce n'est pas mes affaires... Je vous laisse dans votre ''intimitée''...

J'observa la beauté de Rosalie une dernière fois ne laissant aucune émotion transparaitre dans mon visage. Je recula et tourna le dos doucement pour me rendre dans les arbres.

J'avais l'impression d'avoir une de ces statues en face de moi, vous savez ? Les statues romaines qu'on voit partout dans les musées, blacnhes et impénétrables, froide rien qu'à les regarder, sans émotions, droites et fières. Ca en était effrayant.
Il m'écouta sans dire un mot, mes ses yeux reflétaient le contraire, ca devait se bousculer dans sa tête ! Au fond je le comprennais, mais c'était comme ça, rien n'y changerait, sauf Rosalie si elle venait à changer d'avis.

Tu a raison Paul! Ce n'est pas mes affaires... Je vous laisse dans votre ''intimitée''...


Je percevais trés bien la petite note d'ironie qu'il avait laché pour la fin, son visage pourtant dur et les traits inchangés. Je me contentais d'approuver d'un geste poli de la tête, l'observant faire. Il reculait vers l'auré des arbres avant de s'y enfoncer, observant Rosalie une fois encore, sans aucune émotion ne le trahisse. J'inspirais, soucieux.

Il était partit. Il n'y avait que les arbres qui bougeaient qui étaient là pour nous rappeler qu'il avait été présent quelques secondes plus tôt. Je me resaisissais.

Tu es sur de toi alors ? Dis-je en fixant Rosalie, qui observait dans la même direction que moi.
C'est ça que tu veux ? ... Moi ? Quoi que... Tu m'dirais, deux pestiférés, on étaient fait pour finir ensemble ! Dis-je avec une pointe de sarcasme face à ce qui nous attendait. Jacob me reniait et allait tout faire pour que le conseil se range à son avis, et la famille de Rosalie ne l'entendrait pas d'une bonne oreille également. Ca n'allait pas être facile, je le savais, mais peu importe.

Tu a raison Paul! Ce n'est pas mes affaires... Je vous laisse dans votre ''intimitée''...

Ces mots me touchèrent plus que ce que je pensais. Nous n'avions pas eu le temps de parler et maintenant, il était décidé a nous laisser, je le voyais dans ses yeux. Je n'aimais pas ça. Je ne voulais pas qu'il souffre... Son ton emplie d'une touche d'ironie a la fin ne m'inspirait pas confiance du tout. Rarement pour ne pas dire jamais, je ne l'avais aussi...apathique. Il baissa les yeux et nous tourna légèrement le dos pour partir dans les bois. Je ne savais pas quoi faire. Je voyais dans ses yeux qu'il pensait que je resterais auprès de Paul en ce moment. Il en était convaincu. Pourtant, j'aurais voulu faire quelque chose pour essayer de le retenir...mais comme nous l'avions dit plus tôt dans la soirée, je devais choisir entre eux deux et j'avais choisi...

Emmett ne laissait rien transparaitre sur son visage. Rien. Je ne sais pas qu'elle fut la réaction de Paul face a ce départ mais il resta tranquillement a mes cotés tandis qu'Emmett s'enfoncait un peu plus dans la foret. J'aurai voulu lui dire quelque chose, ne pas le laisser partir comme ça, mais je ne trouva rien a ajouter a cette situation pour le moins...compliquée. Paul se ressaisit avant de se tourner vers moi.

Tu es sur de toi alors ? C'est ça que tu veux ? ... Moi ? Quoi que... Tu m'dirais, deux pestiférés, on étaient fait pour finir ensemble !

Deux pestiférés... C'était bien le terme. Je songea a tous les conflits que nous étions en train d'entrainer rien qu'a nous deux... Qu'allait penser ma famille ? Comment allait réagir l'Alpha de la meute de son coté ? Je ne préférais ne pas y songer du tout... J'acquiesca pour répondre positivement aux premières questions qu'il m'avait posé. Est-ce que j'étai sur ? Oui je l'étais mais...

-Je ne voulais pas que ça se passe comme ça . Il est en train de souffrir a cause de moi ! Et puis je ne sais même pas comment je vais annoncer ça a ma famille. Ils désapprouveront bien sur mais je voudrais juste qu'ils comprennent... J'en ai marre de ce traité !

Je m'assis contre le sol, il pouvait pas y avoir pire ce soir et puis retourner a la villa maintenant...ce n'était pas une bonne idée. J'irais directement au lycée. Au moins on ne prononcerait pas le mot "loup", "traité", "vampires" en cours.

J'avais suivi Jake mais m'était arrêtée à quelques pas de la clairière pour voir le dénouement de cette conversation. Personne n'avait encore remarqué ma présence. Emmett voulait que les deux autres soient francs avec lui et lui racontent leur rencontre. Il avait promis de bien se tenir. Rosalie avait donc commencé à tout avoué quand Paul intervint, rageur. Il hurlais presque que Emmett n'avait pas à savoir que c'était leur intimité. Le pauvre. Lui qui était seul à présent. J'étais triste autant pour lui que pour moi après qu'il m'ai dis de partir alors que je venais de lui dire que je l'aimais. Le monde est cruel.
Néanmoins, Emmett acquiesça et dit :

-Tu as raison Paul! Ce n'est pas mes affaires... Je vous laisse dans votre ''intimité''...

Je vis de derrière mon arbre que ces mots avaient transpercés Rosalie. Emmett se retourna et partit vers moi, dans les arbres. Il ne s'en apercevait pas bien sûr. Tout ce qui comptait pour lui, c'était Rosalie. Il passa devant moi sans me remarquer. Je m'affalais donc contre l'arbre et me mis à pleurer à chaudes larmes. Pourquoi est-ce que ça tombait toujours sur moi ? J'entendis la suite de la conversation Paul-Rosalie même si je ne le voulais plus.

-Tu es sur de toi alors ? C'est ça que tu veux ? ... Moi ? Quoi que... Tu m'dirais, deux pestiférés, on étaient fait pour finir ensemble !

Rosalie secoua la tête en signe d'approbation et affirma à Paul :

-Je ne voulais pas que ça se passe comme ça . Il est en train de souffrir a cause de moi ! Et puis je ne sais même pas comment je vais annoncer ça a ma famille. Ils désapprouveront bien sur mais je voudrais juste qu'ils comprennent... J'en ai marre de ce traité !

En entendant ces mots, mes pleurs jusqu'à présent silencieux devinrent très bruyants. Nous avions le même avis et nous étions pourtant si différentes ! Emmett entendait-il mes pleurs ? Et Rosalie, Paul ? Je ne pouvais plus supporter cette souffrance. Je me transformais et poussait un long hurlement à fendre le coeur du plus dur des hommes. Puis, je me couchais sur le sol et continuait à pleurer.

Je la vis secouer la tête, approuvant ce que je venais de suggérer, mais il y avait autre chose, autre chose de bien plus important.

Je ne voulais pas que ça se passe comme ça . Il est en train de souffrir a cause de moi ! Et puis je ne sais même pas comment je vais annoncer ça a ma famille. Ils désapprouveront bien sur mais je voudrais juste qu'ils comprennent... J'en ai marre de ce traité !

Tu n'es pas la seule. Sifflais-je agacé par les conneries que son clan comme le mien avait ingéré au cours des dernières décennies. Que des conneries de bonnes femmes ! Rien d'plus !
Je te complique la vie j'ai l'impression. Dis-je en plongeant mon regard dans le sien, un léger sourire au lèvres. J'en avais marre de tout ce trop plein de sérieux ! Marre ! Marre ! Marre ! Je voulais aussi qu'elle comprenne qu'il n'était pas du tout trop tard pour changer d'avis à mon propos et retourner à sa vie calme d'avant.
Tu sais tu as toujours le choix Rosalie... Je l'observais toujours, tendre malgré moi et malgré la situation qui n'appelait guère ce genre de sentiment et d'élan amoureux. Baaaah ! Rien à foutre !

* AAOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHHHHH !! *

Le hurlement me fit sursauter tant je ne m'y attendais pas du tout ! Je me retournais précipitemment, observant le coin de forêt sombre d'où provenait le bruit. Je reconnaissais trés bien ce hurlement, c'était Leah. Je soupirais, triste pour elle bienq u'elle ne m'ai pas vraiment ménagé de son côté, puis jetas un coup d'oeil à Rosalie.

Tu devrais retrouver les tiens... Mettre tout ça à plat, parle avec lui... Dis-je, sous entendant Emmett.
Moi je dois faire certaines choses de mon côtés également, je ne tiens pas à perdre les membres de mon clan, ils sont comme ma famille. Et toi non plus je ne veux pas te perdre.

Je saisissais délicatement son visage entre mes doigs longs, et approchais son visage contre le mien, je l'embrassais puis me reculais légèrement, juste assez pour avoir le loisir d'observer un gros plan magnifique de son visage si pale. Je re-déposais un baiser furtif sur sa bouche. Reculais pour de bon.

Je te complique la vie j'ai l'impression. me dit-il en me regardant, un sourire au coin des lèvres.

J'esquissa un faible sourire moi aussi. Je pouvais lui retourner ses mots. Moi aussi je ne faisais que tout compliquer. Il n'était pas seul dans l'histoire a avoir rendu cette situation impossible. Nous étions les seuls a avoir eu l'idée ( et quelle idée !) de nous mettre ensemble et d'effacer un tant soit peur les différences qui opposaient nos deux clans. Nous avions tout ignoré : le traité, la frontière et tout ce qui faisait que d'ors et déjà notre relation était inimaginable pour nos deux clans respectifs. Paul interrompit le cours de mes pensées;

Tu sais tu as toujours le choix Rosalie...

Il avait continuer a me regarder, m'observant dans les yeux, toujours aussi calme, a moins que ce ne soit qu'une apparence. Un hurlement strident - celui d'un loup - retentit entre les arbres. Je ne sursautais quasiment en meme temps que Paul. Celui ci se retourna en direction des arbres, d'ou venait le cri. Il soupira et je n'en compris pas vraiment le sens. Je ne distinguais aucuns sentiments chez les loups, lui si apparemment.

Paul était en train de ne dire que j'avais le choix. Pff. Tu parles d'un choix. Le choix était déjà tout tracé si j'écoutais ma famille et celle de Paul par la même occasion. Le seul choix que j'avais a faire en ce moment était de savoit si j'étais prête a trahir ma propre famille ou non ainsi que trahir mon mari qui devait être dans un état déplorable en ce moment par ma faute. Tout était trop compliqué...

-Je n'ai aucuns choix, Paul. Je peux suivre l'avis de ma famille ou suivre le mien.... Je ne rebrousserais pas chemin après tout ce qu'on a fait...sinon je l'aurais fait avant.

Après avoir tourné l'oeil en direction de la forêt, Paul se tourna a nouveau vers moi.

Tu devrais retrouver les tiens... Mettre tout ça à plat, parle avec lui...

Je me voyais mal reprendre une nouvelle discution avec Emmett. Je ne voyais même pas quoi lui dire ! En tout cas rien qui serait en mesure de l'apaiser un peu. Il allait falloir que je rentres a la villa et me confronter a a peu près tout le monde... Non, rentrer ne me disais vraiment rien.

Moi je dois faire certaines choses de mon côtés également, je ne tiens pas à perdre les membres de mon clan, ils sont comme ma famille. Et toi non plus je ne veux pas te perdre.

Paul saisit doucement mon visage entre ses doigts et je déposa également mes mains contre les siennes. Il m'embrassa aussi délicatement, se recula un peu et me regarda avant de se pencher une nouvelle fois vers moi. Je lui rendis son baiser et glissa une main sur sa joue. Il finit par reculer encore et je sentais que cette fois, il était prêt a partir et prêt aussi a régler ses problèmes de son côté. Je fis un pas en avant et prit une de ses mains pour le retenir le temps d'une seconde.

-Fais attention a toi, Paul. S'il te plait.

Je n'ai aucuns choix, Paul. Je peux suivre l'avis de ma famille ou suivre le mien.... Je ne rebrousserais pas chemin après tout ce qu'on a fait...sinon je l'aurais fait avant.

Je pensais à ce qu'elle m'avait dit et qui résonnait dans ma tête. Son choix restait donc intact ? Et surtout il s'agissait bien de celui qu'elle voulait elle ? Parfait. Enfin... Si j'peux me permettre étant donné les circonstances.

Elle m'écoutait à chacune de mes paroles, puis je faisais de même. Elle n'avait pas l'air trés emballée par mon idée de retrouver auprès de sa famille. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire honnêtement ? Et surtout, avait-elle réellement le choix ?

Après notre baiser, je sentis ses doigs froids autour de mon poignet, tournais la tête dans un automatisme effrayant.

Fais attention a toi, Paul. S'il te plait.

Ses yeux se faisaient suppliant.

Comme toujours... Répliquais-je en un demi-sourire, sure de moi.
Quand est-ce que je te revois ? Lui demandais-je, un peu plus inquiet quand à la réponse.

J'étais déjà à quelques pas d'elle, mais attendais sa réponse. Ensuite, j'irais voir Leah, qu'elle le veuille ou non, sa tête de mule ne marcherait pas avec moi ! Il fallait que j'ai une sérieuse discussion avec cette fille, point barre.

Comme toujours...

Son ton m'indiquait qu'il était sur de lui. J'avais confiance en lui plus qu'en n'importe qui, le problème n'était pas là. Le problème ne venait pas de lui mais des autres. Pour être honnête, j'avais peur de leur réaction, particulièrement celle de Jacob. Il avait une personnalité que je n'appréciais pas beaucoup, c'était le moins que l'on puisse dire et j'étais certaine qu'il n'hésiterait pas a avoir une discussion disons animée avec Paul me concernant. Je ne voulais pas que ce dernier risque la moindre chose...

Quand est-ce que je te revois ? me demanda-t-il soudain inquiet.

Paul s'était déjà éloigné quelque peu de moi. Je n'aimais pas ça. Je ne savais pas quand je pourrais le revoir ni même si je le pourrais. Les Quileutes allaient être constamment sur leurs gardes, j'en étais certaine et je n'aurais pas l'occasion de revenir jusqu'a la frontière. Je fronça les sourcils et baissa les yeux avant de répondre. Je n'aimais pas cette situation. Pas du tout.

-Je ne sais pas comment faire. Tes "amis " vont toujours être attentifs maintenant, ils vont surement surveiller la frontière et je ne veux pas que tu prennes le moindre risque... Si l'Alpha de la meute me surprend ici, s'il apprend pour nous...tu risques beaucoup. Pas question que je te mettes en danger. Alors... je ne vois qu'un no man's land comme solution pour le moment. Demain soir. Si tu penses que tu risques quelque chose, ne viens pas. Je me débrouillerais pour te voir. D'accord ?

Elle baissait les yeux, je l'écoutais ensuite.

Je ne sais pas comment faire. Tes "amis " vont toujours être attentifs maintenant, ils vont surement surveiller la frontière et je ne veux pas que tu prennes le moindre risque... Si l'Alpha de la meute me surprend ici, s'il apprend pour nous...tu risques beaucoup. Pas question que je te mettes en danger. Alors... je ne vois qu'un no man's land comme solution pour le moment. Demain soir. Si tu penses que tu risques quelque chose, ne viens pas. Je me débrouillerais pour te voir. D'accord ?

"S'il apprend pour nous", oui, enfin si Jacob n'est pas aller tout rapiner dès la première seconde ! Songeais-je. Alors voilà à quoi on était condamné ? Un No man's land !? Las imple idée du truc me dégoutait, alors inutile de dire que je ne me rangerais pas à cette décision !

Surement pas ! Répliquais-je aussitôt, m'emportant, pas contre Rosalie bien sur, j'espérais d'ailleurs qu'elle s'en rendait compte.
On ne fait rien de mal, je vois qui je veux que ca plaise ou pas, c'est ma vie pas la leur à ma connaissance. Terminais-je furieux contre ma "famille" de coeur. Vive la tolérance merde !

Je retrouvais mon calme légèrement, et réfléchissais un peu plus au sujet, et de plus près.

Bon... Je ne suis pas fou non plus. Inutile d'être avec toi sous leur nez, dis-je presque en riant, un rire irrité par contre, mais... Tu te souviens de la petite clairière où je t'ai emmené la dernière fois ? L'endroit du puit ? Demandais-je.
Eux ne le connaissent absolument pas cet endroit, et à vrai dire, c'est tellement loin que je ne sais même pas de quel côté de la frontière il se trouve !

J'y réfléchissais d'ailleurs, mais n'arrivait pas à pencher pour une réponse plutôt qu'une autre, leur coté ou le notre ? Impossible à dire en réalité.

Surement pas !

Je fronca les sourcils. Cette histoire énervait tout le monde... et je ne voyais pas comment on allait pouvoir sortir vraiment de tout ça. Les miens, les siens... La limite était indéniablement là et tous les problèmes liés a un trairé qui datait de... -de quand déjà ?- apparaissent a chaque fois ou presque que l'on se rencontrait. Je détestais le voir en colère et pourquoi il y avait de quoi. a chaque fois que je le voyais comme ca, je me rendais encore plus compte que la situation allait etre difficile a gérer.

On ne fait rien de mal, je vois qui je veux que ca plaise ou pas, c'est ma vie pas la leur à ma connaissance.

Je ne dis rien, préférant le laisser l'opportunité de se calmer avant. Tout ce que je pourrais ajouter en ce moment ne viendrait pas le calmer. Bien au contraire. Simplement parce que je ne voyais pas de solutions et que j'étais bien loin de croire que l'on pourrait se contenter de dire que l'on peut voir qui ça nous chante. Je n'étais même pas certaine que cet argument si s'en était un, parvienne a convaincre MA famille alors quant a la sienne...

Bon... Je ne suis pas fou non plus. Inutile d'être avec toi sous leur nez, dit-il accompagné d'un petit rire irrité, mais... Tu te souviens de la petite clairière où je t'ai emmené la dernière fois ? L'endroit du puit ?
Eux ne le connaissent absolument pas cet endroit, et à vrai dire, c'est tellement loin que je ne sais même pas de quel côté de la frontière il se trouve !

Bien sur que je m'en souvenais. Je ne pouvais pas oublier cet endroit si facilement ... Quoi qu'il en soit, y retourner, peu importe de quel coté il se trouve, me paraissait difficile.

-C'est bien le problème justement... J'essairais de retrouver le puit, je devrais pouvoir repérer la ou nous nous trouvions tous les deux. Enfin, je l'espère.

C'est bien le problème justement... J'essairais de retrouver le puit, je devrais pouvoir repérer la ou nous nous trouvions tous les deux. Enfin, je l'espère.

Je l'espérais aussi à vrai dire, le coin n'était vraiment pas facile à trouver. Et si elle ne le retrouvais pas ? Et si elle n'osait pas revenir jusqu'à La Push ? Je m'en fichais, moi, j'irais jusque devant chez elle, en bas de sa maison s'il le fallait ! Je m'en faisait la promesse.

D'accord. Dis-je, je me rapprochais d'elle avec vigueur et l'embrassais avec une passion que je ne me connaissais pas, une passion dévorante.

Je m'éloignais ensuite, le souffle à moitié court et m'enfoncais dans les bois à la recherche de la trace de Leah, je tournais la tête en direction de Rosalie avant de m'en aller totalement et lui faisait un signe de la main, un léger sourire constrit aux lèvres.
Puis là, dans un épais nuage de poussière causé par la terre sèche au sol, le grand loup aux reflets argentés se mis à bondir en direction des maisons de notre village. J'irais chez Leah, la verrais, qu'elle le veuille ou non.