**** Quand on vit longtemps, comme nous, on a l’occasion de rencontrer toutes sortes de situations. Cela nous permet de relativiser ce que nous vivons.
Et je dois dire que mon métier me demande énormément de calme et de patience. ce qui n’est pas toujours facile au quotidien mais qui est nécessaire pour soigner les personnes et sauver des vies.
Enfin, je pense que c’est un trait de caractère. Je ne suis pas de nature à m’affoler outre mesure.

Alors il est vrai que parfois quand un patient est touché à un endroit très vascularisé, il est plus dur de se retenir mais je n’ai jamais touché à un patient. C’est un travail d’endurance que je pratique depuis de très longues années. Aujourd’hui, cela ne me pose presque plus de problèmes.

boire du sang humain me répugne. je me suis habitué très tôt à côtoyer du sang humain sans y toucher. Pour autant, on ne rencontre nulle part autant de sang humain que dans un hôpital. Ce qui m’a très vite aidé est de le savoir. De savoir que j’allais sentir du sang humain. Et c’est en le sachant à l’avance que je m’y suis le mieux préparé.

Les premiers mois furent compliqués car me préparer psychologiquement à combattre mes ardeurs était très fatiguant. Mais au bout d’un an, j’avais acquis assez de confiance en moi pour me détendre.
Ne pas boire du sang humain est une de mes convictions profondes, peut être la plus grande idée pour laquelle je me bats.

Je suis médecin car je voulais trouver un emploi où je pourrais vivre avec les humains et les aider.
J’ai toujours rejetté l’idée d’être un monstre ou un animal assoiffé de sang qui tue les humains, ses semblables après tout !
Je pense qu’en étant médecin et en côtoyant tous les jours l’objet de mes désirs, je me prouve à moi-même que je ne suis pas un monstre mais bien encore un “être” doté de raison. *****



mon bureau est toujours rangé. Sûrement une déformation professionnelle. quand il n'y a pas de patient, et que j'ai du temps, je le passe dans mes livres de médecine. cette matinée n'a pas été trop dur, quelque patient sont passé ce matin pour fracture, plaie ouverte.

perdue dans mes pensées, je me leva pour me diriger vers la bibliothèque de mon bureau et pris un ouvrage de médecine que je feuilletais en attendent les prochain patients.

J'arrivais en vitesse à l'hopital, espérais arriver avant les secours et l'ambulance qui amennait Bella ici. Evidemment, j'arrivais bien avant.
Je garais la Volvo vrombissante sur une place réservée aux infirmiers et autre personnels de l'hopital, à côté de celle de mon père, et me ruais à une vitesse non-humaine vers le bureau de ce dernier.
J'ouvrais la porte la faisant claquer derrière moi, complétement dans un état second.
Quelques feuilles sur lesquelles travaillaient Carlisle s'envolèrent, s'éparpillant partout dans la pièce, Carilsle me jeta un coup d'oeil affolé.

Il s'est passé quelque chose !

Il se leva automatiquement, et en un quart de seconde fut à ma gauche, je l'observais, la mine décomfite.

Bella Swan... Tu sais... LA fille...
Elle va arriver d'ici peu. Il y a eut un incident au lycée, et j'ai du... J'ai du m'interposer... D'une façon... D'une façon qu'un humain n'aurait pas eut le temps de faire !

Lachais-je enfin, attendant sa réaction.

J’était paisiblement en train de feuilleter le dossier médicale et de trier tout mes formulaire , lorsque la porte se mis a claquer d’une force surhumaine. Quelques feuilles se dispersais dans la pièce. Je releva lentement la tête en direction de ce refus. J’avais sentie l’odeur d’Edward a l’entré des escalier. Il avait l’aire si effrayé, si choqué, mais que c’était-il passé.
Je le regarda avec des yeux affolés, il c’était passé qu’elle que chose, quelque chose d’affreux, mais quoi, pas a propos de nous car nous risquons rien .

- Il s'est passé quelque chose ! Cria Edward dans la panique.

Sur cette phrase, j’aurai eu l’impression que mon cœur allé exploser, si j’en avait eu un. Je laissa tomber mon crayon sur mon bureau, puis il roula et tomba a terre. Le bruit du stylo résonna dans ma tête. Et je me leva d’un bon laissent tomber ma chaise et en un quart de seconde je fut à sa gauche. Il me regarda avec un air Abattu. Puis il déclara sans me regarder dans les yeux :

Bella Swan... Tu sais... LA fille... Hésita-t-il dans un premier temps
Elle va arriver d'ici peu. Il y a eut un incident au lycée, et j'ai du... J'ai du m'interposer... D'une façon... Bafouilla t-il
D'une façon qu'un humain n'aurait pas eut le temps de faire !
Sur ces dernier mot, je sentie une sensation bizarre me traverser le corps, ce n’était pas de la colère mais de la peur, la peur que les humain découvre se que l’on est vraiment.

Je plongea mes yeux, qui devins d’un noir intense, dans ceux d’Edward. Il se recula toujours en me fixant, puis je posa une main sur son épaule et lui dis.

- je comprend que tu voulait protéger ton amie, Edward mais est se que tu pense a nous défois! Mon ton monta légèrement. Qu’est qu’on va devenir si quelqu’un ta vue. Tu met notre famille en danger pour une humaine Edward. Si des rumeur cours les rue. Les loups se ferrons un plaisir de nous mettre des bâtons dans les roues. A tu pensé a ta famille Edward.

Je le regarda dans les yeux puis lui dis :
- je voudrai , dès aujourd’hui, que tu évite de fréquenter cette jeune fille, tu ma bien compris. C’est pour ton bien Edward et celui de ta famille.

Sur ce, je fixa un long moment Edward. Il resta muet un petit moment, puis baisa la tête.

C'était bien la première fois en plus d'une décennie que j'avais l'impression qu'un tournant dans ma vie se profilait. Et là, en ce moment même, je n'avais aucune idée de ce à quoi il allait me mener. S'il était bon ou mauvais, je n'en avais pas la moindre idée !
Carlisle semblait s'affoler lui aussi, puis retourna à son air calme légendaire lorsque je lui fus part de ce qui c'était passé il y avait seulement quelques minutes de ça...
Il se leva, me faisant face avec flegme et déposa d'une poigne d'acier, sa main sur mon épaule, comme toutes les fois où quelque chose d'important d'où il fallait retirer une leçon, sortait de sa bouche. J'attendais, attentif aux mots qu'il allait employer.

Je comprend que tu voulais protéger ton amie Edward, mais est-ce que tu pense à nous des fois !? Je le sentis s'énerver, chose extrêmement rare chez lui.
Qu’est qu’on va devenir si quelqu’un t'a vue ? Tu mets notre famille en danger pour une humaine Edward. Si des rumeurs courent les rues... Les loups se feront un plaisir de nous mettre des bâtons dans les roues. As-tu pensé à ta famille Edward ?
Je voudrai , dès aujourd’hui, que tu évite de fréquenter cette jeune fille, tu m'as bien compris ? C’est pour ton bien Edward et celui de ta famille.

J'étais estomaqué. Lui qui m'avait toujours soutenu pour des faits où j'avais eus incroyablement tort, là, en pleine période où j'avais un réel besoin de soutient, il n'approuvait pas et me demandait l'impossible... Ne plus la revoir, je me rendais compte désormais... Cela était devenu réellement impossible pour moi, je n'en avais pas l'envie ni la force. Jamais je ne le ferais, même pour lui, même popur ce père qui m'avait sauvé la vie autrefois. Et c'était horrible de penser cela, mais mon égoïsme était bien trop puissant pour que je ne me range à sa décision.


Carlisle... Ma voix se serrait.
Je ferais qu'il n'arrive rien à cette famille, mais... Je n'arrêterais pas, je ne peux pas accepter ce que tu me demandes.

Ma gorge était nouée, et avoir ce genre de discussion avec lui me mettait mal à l'aise. Je n'aimais pas le décevoir, lui qui m'avait tout donné et tout appris. Je me sentais coupable, et emplis de honte, mais je ne pouvais faire autrement vu la situation.

Elle va bientôt arriver, les secours étaient en route lorsque j'ai quitté le Lycée de Forks.
Acueil-là s'il te plait... Et si elle croit avoir vu quoi que ce soit... Elle s'est cogné la tête, mets le sur le compte du choc, histoire de...

Lui fis-je comprendre, toujours aussi mal à l'aise.

Carlisle... Prononça-t-il en me regardant
Je ferais qu'il n'arrive rien à cette famille, mais... Je n'arrêterais pas, je ne peux pas accepter ce que tu me demandes. Me dit Edward très gêné.

Je le regarda, calmement, maintenant. Puis dis à mon tour.
- Bon, Edward tu sais que j’ai confiance en toi, et je suis sur que tu prendras la bonne décision.

Il me regarda, puis dit de nouveau :
Elle va bientôt arriver, les secours étaient en route lorsque j'ai quitté le Lycée de Forks.
Accueil-là s'il te plait... Et si elle croit avoir vu quoi que ce soit... Elle s'est cogné la tête, mets le sur le compte du choc, histoire de...
Bafouilla-t-il encore une fois.

Je posa mes deux mains sur ses épaules en le regardant dans les yeux. Je le fixais un petit moment et lui dis :

- Bien sur que je vais l’accueillir comme tout patient qui arrive là. Et ne t’inquiète pas pour elle. Elle est entre de bonnes mains. Je sais à quel point elle t’est précieuse, mais fais attention, je peux avoir confiance en toi. Prends la bonne décision. Edward, était pensif.

J'ai compris a ce moment qu'il était très attaché à cette jeune humaine. A vrai dire, j'étais heureux qu'il ait enfin trouvé son âme sœur. Je trouvais qu'il était très seule ces temps-ci.

J’entendis les secours arriver en bas de l’hôpital. Je me retourna vers mon bureau, pris mes papiers et mes instruments avant de retourner vers Edward.

- On en reparle tout à l’heure , Je vais voir mes patients et je reviens. Esmé doit venir me chercher après mon travaille.

Et voilà...J'avais réussi (encore!) à me mettre dans une situation des plus génantes. Lorsque j'avais demandé à Edward de me jurer qu'il m'expliquerait plus tard, il m'avait répondu "plus tard' et j'avais bien l'intention de veiller à ce que cette promesse ne soit pas brisé. Il l'avait dit et je voulais comprendre. Un homme de la sécurité était venu près de moi.Ce que je craignais était en train d'arriver.

Je ne voulais pas être amenée à l'hopital. J'allais parfaitement bien et puis je détestais les piqures et tout ce que ce rapprochait de près ou de loin au mot "médecin". Mais on ne me laissa même pas l'opportunité de m'exprimer alors qu'Edward les avait convaincu en moins de trois secondes qu'il allait bien et que ce n'était pas la peine qu'il aille à l'hopital lui aussi. J'aurais peut-être pu m'exprimer si Edward n'avait pas confié au médécin que je mettais cogné la tête contre le sol. Je fus donc installer dans l'ambulance qui venait de se garer dans la cour. J'avais l'affeuse sensation que tout le monde dans ce lycée avait le regard rivé sur moi ! A peine arrivée au lycée de Forks et je me couvrais déjà de honte...

En chemin, je repensa a tout ce qui s'était déroulé sous mes yeux en tentant d'y donner le moindre petit sens rationnel. Mais je n'arriva a aucunes conclusions. IL m'avait dit qu'il viendrait me voir à l'hopital ( rien que ce mot me donnait des frissons...). J'en profiterai pour le questionner puisque je n'avais pas eu l'occasion de le faire au lycée.
J'espérais aussi que Charlie ne soit pas au courant du tout de cet incident. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète à mon propos. En plus, je n'avais rien, j'aurais simplement une bosse, alors ce n'était vraiment pas la peine qu'il l'apprenne.

Arrivée à l'hopital, on m'installa dans une salle qui contenait plusieurs lit, chacun séparé par un rideau. Une infirmière ajouta un tensiomètre a mon bras en plus de la minerve qu'ils m'avaient mises devant tous le monde au lycée... Je l'a retirerai le plus vite possible. En plus, elle me servait a rien : j'allais parfaitement bien. Je demanda a plusieurs infirmières si je pouvais partir mais toutes me répondirent que je devais voir obligatoirement un médecin avant. Tyler était aussi dans la pièce et il ne cessait de s'excuser à tel point que je finis par renoncer à lui dire qu'il n'y avait pas de quoi, étant donné que j'allais bien et je ferma les yeux quelques instants.

Plusieurs semaines, c'étaient écoulés depuis l'arrivé de Bella a Forks et la voir chaque jour me remplissais de joie.
Ce matin, en me réveillant je remarqua que l'hiver commencais a pointé le bout de son nez. Le ciel était d'un blanc éclatant, les arbres couvert d'une épaisse couche de neige et le sol était aussi blanc que la chemise que je portais ce jour, avec des plaques de verglas a certain endroit.

Je bu un café en vitesse pour allez préparé ma voiture quand je me rappela que les pneus de la voiture de Bella était assez ancien...
J'alla donc sortir une paire de chaîne, dans la remise du garage et les installa sur les pneus de Bella.

Je monta donc, dans ma voiture de patrouille une fois cela fait...
Direction le commissariat de Police...
La matinée passa d'une lenteur extrême... Enfin l'habitude. Donc nous avions quelques papier administratif et ensuite joué a de multiples jeu de carte...

Un peu après la pause de midi, le téléphone sonna... Pas un fait rare, mais cela m'étonna un peu, au alentour de midi et 14Heure, les appels étaient quasiment inexistant.
Mon collègue décrocha, puis me tendit le combiné... J'étais un peu perplexe.. C'était le proviseur du lycée, qui m'apprena que Bella, ma chère Bella était a l'hopital après un accident sur le parking.

Ni une, ni deux je pris mon blouson et sorti en courant...
Le proviseur ne m'avais pas vraiment informé de l'état de santé de Bella... Etait-elle blessé ?! Avais-t-elle quelque chose de grave ?! Etait-elle en vie surtout ?!
Je compris a ce moment, que toute les émotions qui emanaient de moi étaient tout a fait nouvelle pour moi. Bella n'avait jamais vraiment vécu avec moi, et cela était vraiment la première depuis 17 ans que j'étais inquiète pour ma fille.
J'arriva a l'hopital en très peu de temps, je vais l'avoué j'ai mis les sirènes... Je ne voulais surtout pas attendre derrière ceux qui roulaient a 20 kilomètres/heures.
J'appela Renée, la mère de Bella. Et lui laissa un message bref sur son répondeur.

J'eteignis mon portable et entra dans le hall qui sentais a plein nez le desinfectant. Une odeur que je n'aimais pas, particulièrement...
Je me présenta a l'accueil et on m'annonca que Bella était encore en salle de soin...
Mon esprit ce mit a imaginé le pire, en attendant que j'en sache plus...

Je sortis de mon bureau pour me diriger vers les salles de soins. Une infirmière vint vers moi en me disant :

- Bonjour Docteur Cullen, Mlle Isabella Swan vous attend dans la 1ère salle de soins, Me dit-elle avec un grand sourire. Oui, comme toujours, aucune fille ne me résiste. Je lui offris un sourire à mon tour avant de rejoindre la 1ère salle.

- Merci , j’y vais de suite.

Je vis mon très cher ami Charlie entrer dans la salle, puis à mon tour, je poussa les deux portes battantes avec mon carnet de soins en main. Puis annonça tout fort :

- On dit que la fille du chef est ici, dis-je en me dirigant vers Bella, tout en me présentant Docteur Cullen.

Je vis Charlie près de sa fille.

- Charlie. Lui dis-je en guise de bonjour.

Je m’approcha de Bella, elle était très mignonne. Je la vis pour la 1ère fois, et j’avais déjà beaucoup entendu parler d’elle. Je compris pourquoi Edward était attiré par elle, et je remarquais aussi son odeur, une odeur très attirante , à la fois très douce et très fruitée.

- Isabella, et bien le choc a été rude, comment vous sentez vous ? Elle me regarda avec des yeux étonnés et me dévisagea un bon moment.

- Regardez en l’air, vous aurez peut-être du stress suite à l’accident, des vertiges, mais votre état est bon. Je pris mon carnet et nota tout puis annonca de nouveau :

- Aucun traumatisme crânien, je crois que vous allez vous en remettre. Je la regarda avec un sourire puis me retourna vers Charlie, il avait l’air très inquiet, et stressé comme toujours.

-Alors, Charlie ? Pas besoin de s’inquiéter, ta fille va très bien, elle peut sortir toute suite, il n'y a pas de souci à se faire. Annonçai-je très calmement, Charlie était un de mes amis que j'appréciais beaucoup.

Comme je l'avais crains, Charlie ne tarda pas à passer les portes de la salle. Je lui souris en essayant de le rassurer. Sans résultats. Il m'avait demandé si j'allais bien et même si je lui demandais de se calmer, il n'arrêtait pas de s'énerver contre Tyler, allongé sur le lit à côté. Je ne voulais pas qu'il s'énerve contre lui. Il n'y pouvait rien. La voiture avait dérapée et puis j'étais encore en vie. Ca aurait du lui suffir. Mais non. Si ma mère avait été là, elle aurait été surement deux fois plus stressée. J'étais heureuse que ce soit Charlie et pas ma mère qui se trouvait ici avec moi.

Un homme entra. Un médecin. Mais il était différent, oui très différents de tous ceux que j'avais pu voir. Il était jeune, blond, le teint très pâle. Je le regarda approcher de nous.

-On dit que la fille du chef est ici, dit-il.

Je n'en revenais pas ! Tout le monde dans cette ville me connaissait parce que j'étais la fille du chef de police... Le médecin se présenta tout de suite après.

-Docteur Cullen.

Voilà qui expliquait tout ! Rien qu'a voir son apparence, il était aussi voir même plus beau qu'une star de cinéma, j'aurais dû comprendre. Il s'agissait du père d'Edward. Charlie m'en avait parlait mais je n'avais pas imaginer une seule seconde comme ça ! Je l'entendis saluer mon père et le vis s'approcher de moi.

-Isabelle, et bien le choc a été rude, comment vous sentez-vous ?

-Bella, le corrigeais-je. Je vais très bien.

-Regardez en l'air, vous aurez peut-être du stress suite à l'accident, des vertiges, mais votre état est bon.

Le jeune médecin prit des notes sur le carnet qu'il tenait en main puis ler ferma.

-Aucun traumatisme crânien, je crois que vous allez vous en remettre.

Oui. Je m'étais déjà remise de cet accident. Maintenant, je voulais juste parler à Edward ! Il avait promis qu'il passerait et je n'arrêtais pas de regarder la porte en espérant qu'il la passe et qu'il vienne me parler.
Dieu merci, le Dr. Cullen se chargea de rassurer Charlie.

-Alors, Charlie ? Pas besoin de s'inquiéter, ta fille va très bien, elle peut sortir tout de suite, il n'y a pas de soucis a se faire.

Heureuse qu'on m'autorise enfin à partir, je me levai précipitamment en retirant la minerve que j'avais toujours autour du cou et titubai en voulant marcher. Mon corps réagissait moins bien que mon esprit au choc apparemment...

-Est-ce qu'Edward est ici ? Il m'a dit qu'il passerait me voir. Je voudrais lui parler, dis-je au dr.Cullen.

Isabella se releva d’un bon et enleva sa minerve qu’elle posait sur le lit, puis marcha vers moi en titubant. Elle avait l’airetrès maladroite, peut être à cause du choc, mais c’était une très jolie fille très intéressante et très mystérieuse à la fois. J’espèrais qu’elle arriverait à conquérir mon fils, même si elle était différente de nous.

-Est-ce qu'Edward est ici ? Il m'a dit qu'il passerait me voir. Je voudrais lui parler, Me dit-elle d’une voix douce.

- Oui, il est dans mon bureau, je vais lui dire que tu l’attends, pour le moment vous pouvez aller avec votre père remplir les papiers de sortie. Lui dis-je avec un sourire.

Je fis un signe de tête à Charlie pour lui dire au revoir puis sortis de la salle de soins pour me rendre à mon bureau, le couloir était vide, pas grand monde. Je poussa la porte de mon bureau et vis Edward assis sur une des chaise en face de mon bureau en train de lire un livre de poèmes.

- Alors Edward, tu aime les poèmes ? [petite rire] Ne t’inquiète pas , ta très chère Isabella va très bien. Justement elle te cherche. Lui dis-je tout en prenant ma veste sur le porte manteau.

Nous sortîmes du bureau , lorsque Rosa arriva à son tour. Elle s’approcha de nous très énervée.

Lorsque mon père revint à son bureau, je m'empressais d'attrapper le premier bouquin qui trainait sur sa console. En réalité j'avais écouté chaque mot de la conversation entre mon père/ Le père de Bella / Et cette dernière. Enfin surtout ses mots à elle.
Je n'avais pus retenir un léger sourire moqueur lorsque je l'entendis reprendre Carlisle à propos du fait qu'il fallait l'appeler Bella et non Isabella, de plus, fait encore plus drôle, mon père avait complétement écorché son prénom, l'appelant Isabelle au lieux d'Isabella, la chose en était que plus drôle au final je trouvais.

Alors Edward, tu aime les poèmes ? [Petit rire] Ne t’inquiète pas , ta très chère Isabella va très bien. Justement elle te cherche.

Ainsi j'avais pris un livre de poésie dans mon empressement de cacher ma curiosité ? Hum, interessant.

Je sais... Dis-je, un faux air hautain sur les traits, en réalité, j'étais entre la jubilation totale et l'effroi de devoir me retrouver près d'elle à nouveau.

Suivant mon père au dehors, et posant le livre de poésie sur son bureau, nous croisâmes Rosalie, qui arrivait du bout du couloir.

Que fait-elle là ?! Chuchotais-je à l'adresse de Carlisle.

Lorsqu'Edward m'avait annoncé qu'il partait à l'hopital, j'avais été plus que sidérée. Non seulement il prenait le risque d'exposer a tous les étudiants du lycée de Forks que nous étions ce que nous sommes mais en plus, il partait rejoindre Isabella a l'hopital. Elle allait poser des question, ça j'en été quasiment sure et il ne pourrait évidemment pas y répondre.

Il n'y avait donc aucuns intérêts a ce qu'il y aille. Mais c'était Edward et quand il avait une idée en tête, personne ne pouvait le faire changer d'avis ! Personne. Au moins, ça nous faisait un point commun ! Après que j'ai été parlé avec Edward, j'avais été rejoindre Jasper. Nous nous étions rapproché de la voiture de Bella et avions remis le métal correctement en place. Il était vraiment inutile que quelqu'un se pose des questions sur ça. Une personne qui s'interroge suffisait amplement.

J'avais pris ma voiture juste après. J'avais décidé d'aller parler a Edward un peu plus puisqu'il était parti rapidemment sans me laisser le temps d'aborder profondément le problème. Et puis, je pourrais aussi en parler à Carlisle par la même occasion. D'ailleurs, il allait bientot falloir en parler avec toute la famille. Le problème ne concernait pas seulement Edward et tout le monde devait se mettre d'accord. A présent, j'avançais dans le couloir de l'hopital. Je ne tarda pas a tomber sur Carlisle et Edward, au bout du couloir. Je me dirigea instantanément sur eux.

-T'as rien trouvé de plus intelligent que de rendre visite a Bella ?! Tu sais qu'elle va te poser des questions ! Comme si elle n'allait pas te demander comment tu as pu arrêter cette putain de voiture ! N'importe qui aurait été tué sur le champs en tentant de l'arrêter, tu le sais bien!

J'espérais que Carlisle serait d'accord avec moi et qu'il m'aiderait au moins a convaincre Edward de l'énorme betise qu'il était en train de faire.

-J'espère que tu sais déjà ce que tu vas lui dire lorsqu'elle t'interrogera !

Je me sentais craquer complétement. Déjà n'était elle encore qu'à des mètres de moi que j'entendais sa voix intérieure me marteler la tête. Elle approche, elle approche et c'est de pire en pire. Ses talons claquaient contre le sol carrelé du couloir où nous l'attendions, moi sans grande impatience bien sur.
Rien qu'à la voir, j'avais déjà les sourcils froncés et ce regard des plus noir que j'adoptais le splus souvent lorsqu'elle se trouvait dans les parages étrangement.

La voilà, s'arrêtant pile en face de moi, tournée légèrement vers mon père pour ne pas être impoli elle débuta ses paroles que j'avais déjà maintes fois entendu dans mon esprit :

T'as rien trouvé de plus intelligent que de rendre visite a Bella ?! Tu sais qu'elle va te poser des questions ! Comme si elle n'allait pas te demander comment tu as pu arrêter cette putain de voiture ! N'importe qui aurait été tué sur le champs en tentant de l'arrêter, tu le sais bien!

Elle observa Carlisle un quart de seconde, la bouche pincée par la colère qu'elle éprouvait envers moi puis me fixa de nouveau, durement et enragée. Je desserais mes poings blanchis par mes os voyant que notre père l'avait remarqué à l'instant, puis, avec un calme feint, je me décidais à lui répondre, de la façon la plus acerbe possible.

J'espère que tu sais déjà ce que tu vas lui dire lorsqu'elle t'interrogera !

Bah... Tu veux savoir la vérité ? Dis-je en la fusillant des yeux.
Je n'en ais pas la moindre putain d'idée ! Carlisle se tourna vivement vers moi, voyant que je perdais mon calme.
Nan, je n'en sais rien, c'est bon tu es bien contente là !? Mais continues de m'accabler, cela semble te profiter si bien Rosalie... !
Et désolé du fait que je n'éprouve pas le moindre remord de l'avoir sauvé ! Aucun ! Tu aurais été la première à lécher le sol si je n'avais pas fait ce que j'ai fait ! Alors remercie moi plutôt !

Carlisle attrappa mon bras pour me faire signe de me calmer, ca ne marchait pas bien sur.

Bah... Tu veux savoir la vérité ? Je n'en ais pas la moindre putain d'idée !

Je savais très bien que le sujet de Bella était fragile avec Edward mais je voulais juste qu'il comprenne ce que je ressentais, ce que j'appréhendais. Mais apparemment, il ne le comprenait pas et pire que ça, il refusait catégoriquement de comprendre. Mon frère me lançait des regards furieux. Son visage exprimait bien toutes les nombreuses disputes qu'on avait eu lui et moi en peu de temps. A croire que cette fille avait encore plus chamboulé nos relations...
Carlisle s'était retourné vers Edward après qu'il est parlé. Edward se mettait rarement dans cet état, même lors d'une discussion avec moi.

Nan, je n'en sais rien, c'est bon tu es bien contente là !? Mais continues de m'accabler, cela semble te profiter si bien Rosalie... !

Je ne répondis rien simplement parce qu'il n'y avait rien à répondre à cela ! S'il pensait que ça me plaisait de lui parler de façon aussi brutale, qu'il le pense si ça pouvait lui faire plaisir !

Et désolé du fait que je n'éprouve pas le moindre remord de l'avoir sauvé ! Aucun ! Tu aurais été la première à lécher le sol si je n'avais pas fait ce que j'ai fait ! Alors remercie moi plutôt !

Du coin de l'oeil, je vis Carlisle prendre le bras d'Edward pour lui intimer de se calmer. Ce qui ne fonctionna évidemment pas. Bien sûr.
"Le remercier ?" Et puis quoi encore ?! Le remercier pour nous avoir entrainer dans une situation bien trop compliquée et risquée ? Oui bien sur !
Ignorant le geste de notre père pour stopper Edward, je le fixa a mon tour avant de lui dire plus doucement cette fois;

-Ne comptes pas sur moi pour te remercier ! Tout ce que je vois, c'est que maintenant, la situation va s'empirer parce qu'elle va surement tenter de comprendre comment tu as pu stopper un fourgon avec la main !

Je jeta un oeil a Carlisle, hésitant à prononcer les mots suivants, consciente que je pourrais le blesser. Et puis après tout, tant pis !

-Et puis je n'ai jamais demandé a devenir ce que je suis Edward ! Mets toi bien ça en tête ! Finalement, tu aurais du te montrer un peu plus convaincant lorsque tu as appris que Carlisle voulait me transformer, ça t'aurait éviter tous ces ennuis avec moi aujourd'hui !

La situation virait au cauchemar dès que Rosalie et moi étions amenés à nous confronter. Et là, c'était encore pire que ça.
Je sentais la colère gronder en moi, me faisant serrer les poings de nouveau, jusqu'à l'os. Carlisle lacha mon avant-bras, déçu semble-t-il, mais peu m'importe ! Je dois dire ce que je pense et ne pas le garder pour moi cette fois-ci !

-Ne comptes pas sur moi pour te remercier ! Tout ce que je vois, c'est que maintenant, la situation va s'empirer parce qu'elle va surement tenter de comprendre comment tu as pu stopper un fourgon avec la main !

Je sais tenir ma langue ! Répliquais-je au bord du gouffre.
Elle ne devait pas mourir... Elle ne pouvait décemment pas ! Murmurais-je agacé à ma soeur, me penchant près d'elle. J'avais l'impression qu'on nous observait, sauf qu'il n'y avait personne dans le couloir où nous nous trouvions tous les trois, à régler nos comptes.

Et puis je n'ai jamais demandé a devenir ce que je suis Edward ! Mets toi bien ça en tête ! Finalement, tu aurais du te montrer un peu plus convaincant lorsque tu as appris que Carlisle voulait me transformer, ça t'aurait éviter tous ces ennuis avec moi aujourd'hui !

Je sentis Carlisle gèné à mes côtés, je ne tenta même pas de sonder se spensées, une telle chose m'aurait fait beaucoup de peine. Il ne méritait pas ce genre de réplique assassine, il s'en voulait déjà assez comme ça je pense.

Les ennuis... C'est toi seule qui les crée.
Sinon dis-moi pourquoi il n'y a qu'avec toi que je ne m'entends jamais sur rien ? Tu ne m'aime pas, ne m'apprécie pas voilà tout, regarde au moins les choses en face ! Tu t'amuse à me descendre constamment on dirait !

On sortait de mon bureau lorsque l'on vis Rosalie au bout du couloir.
Que fait-elle là
?! Me dis edward d'un air étonné.

Ben j'en sais rien, peut-etre qu'elle s'inquieèe pour Bella et pour toi, [ Petit rire]

Rosalie s'approcha de nous d'une telle vitesse, quelle se trouva en peu de temps a nos cotés.

-T'as rien trouvé de plus intelligent que de rendre visite a Bella ?! Tu sais qu'elle va te poser des questions ! Comme si elle n'allait pas te demander comment tu as pu arrêter cette putain de voiture ! N'importe qui aurait été tué sur le champs en tentant de l'arrêter, tu le sais bien! Dis Rosalie en colère!

Elle me regarda un instant, Puis elle ajouta, J'espère que tu sais déjà ce que tu vas lui dire lorsqu'elle t'interrogera !

Edward regarda Rosa d’un regard féroce, les poings serrés, puis il se calma et desserra ses poings. Et prit la parole :

Bah... Tu veux savoir la vérité ? Dis-il en fusillant des yeux sa sœur

Je n'en ais pas la moindre putain d'idée ! Je me tourna vivement vers Edward, je savais qu’il avait l’habitude de perdre le contrôle de lui-même lorsqu’il été en colère .

Nan, je n'en sais rien, c'est bon tu es bien contente là !? Mais continues de m'accabler, cela semble te profiter si bien Rosalie... !
Et désolé du fait que je n'éprouve pas le moindre remord de l'avoir sauvé ! Aucun ! Tu aurais été la première à lécher le sol si je n'avais pas fait ce que j'ai fait ! Alors remercie moi plutôt !

Edward se mit en colère de plus en plus et il ne se rendait même plus compte qu'il parlait trop fort, ses yeux devenaient d'un noir sombre. Les médecins et patients nous dévisagaient. J'attrapa le bras d’Edward pour lui faire signe de se calmer mais ça ne marchait pas. Il était très énervé,

Rosalie plongea son regard dans celui de son frère, et pris la parole à son tour :
-Ne comptes pas sur moi pour te remercier ! Tout ce que je vois, c'est que maintenant, la situation va s'empirer parce qu'elle va sûrement tenter de comprendre comment tu as pu stopper un fourgon avec la main !

Edward lui répondit, Je sais tenir ma langue !
Elle ne devait pas mourir... Elle ne pouvait décemment pas !

Puis Rosalie me jeta un coup d’œil, elle hésita un instant puis annonça :
-Et puis je n'ai jamais demandé a devenir ce que je suis Edward ! Mets toi bien ça en tête ! Finalement, tu aurais du te montrer un peu plus convaincant lorsque tu as appris que Carlisle voulait me transformer, ça t'aurait éviter tous ces ennuis avec moi aujourd'hui !

Ces parole de Rosalie me blessèrent, je m'en voulais déjà pour ce que j’avais fait ou pour ce que j’étais devenu. Et elle avait raison de m’en vouloir. Mais je ne pouvais pas la laisser mourir comme ça et je comprennais aussi pourquoi Edward avait réagis comme ça avec Isabella.

Edward me regarda un instant, j’était perdu dans mes pensées, puis je lâcha le bras d’Edward et il dit :
Les ennuis... C'est toi seule qui les crée.
Sinon dis-moi pourquoi il n'y a qu'avec toi que je ne m'entends jamais sur rien ? Tu ne m'aime pas, ne m'apprécie pas voilà tout, regarde au moins les choses en face ! Tu t'amuse à me descendre constamment on dirait !

Je regarda Rosalie dans les yeux et luis dis d’une petite voiex tête baissée :
- Tu sais Rosa, moi aussi je n'ai pas choisi de devenir ee que je suis, jamais je n'aurai choisi un tel sort. Mais je vous ai crée car je me santais seul et je ne pensais qu'à moi à ce moment là. Et je m’en veux beaucoup. Je suis sincèrement désolé. Et de toute façon, je n'allais pas te laisser mourir sans rien faire.

Je me retourna vers Edward le regardant dans les yeux à son tour :
Tu as agis comme il le fallait Edward je comprends ta réaction à propos de Bella. Tu tiens beaucoup à elle, et je pense qu'elle aussi. Maintenant à toi de rectifier le coup pour ne pas mettre en doute et en danger notre existence. Je te fais confiance.

Il y avait du monde dans les couloirs, ils nous dévisagaient :
Si nous allions dans mon bureau les enfants, pour qu'on discute calmement ?

Les ennuis... C'est toi seule qui les crée.
Sinon dis-moi pourquoi il n'y a qu'avec toi que je ne m'entends jamais sur rien ? Tu ne m'aime pas, ne m'apprécie pas voilà tout, regarde au moins les choses en face ! Tu t'amuse à me descendre constamment on dirait !

Je soupira en entendant la réponse de mon frère. C'est vrai. On ne s'entendait jamais sur rien, allez savoir pourquoi. Nous avions des caractères différents et je n'étais souvent pas d'accord avec ce qu'il voulait faire, je le reconnaissais. Mais lui non plus! Et en ce moment, il me disait tout ça comme si j'étais responsable de tout ! Et puis je ne détestais pas mon frère. Ca, c'était faux. J'allais lui répondre lorsque Carlisle intervint;

- Tu sais Rosa, moi aussi je n'ai pas choisi de devenir ce que je suis, jamais je n'aurai choisi un tel sort. Mais je vous ai crée car je me sentais seul et je ne pensais qu'à moi à ce moment là. Et je m’en veux beaucoup. Je suis sincèrement désolé. Et de toute façon, je n'allais pas te laisser mourir sans rien faire.

Et pourtant, il aurait du ! Ca aurait éviter beaucoup de choses ! Je ne dis rien cependant. Je ne tenais pas à le blesser même si je n'en pensais pas moins. Maintenant que c'était fait, il ne servait plus a rien de lui reprocher. C'était fait et c'était comme ça, que je le veuilles ou non. Je ne dis et entendis Carlisle s'adresser à Edward;

Tu as agis comme il le fallait Edward je comprends ta réaction à propos de Bella. Tu tiens beaucoup à elle, et je pense qu'elle aussi. Maintenant à toi de rectifier le coup pour ne pas mettre en doute et en danger notre existence. Je te fais confiance.

Pour ma part, je ne dis rien là-dessus. Cela aurait surement empirer les choses entre Edward et moi. D'ailleurs, jamais je n'aurais du venir ici mais au moins, Edward savait, de ma propre voix, ce que j'en pensais. Carlisle tourna la tête pour apercevoir le monde qui rodait autour de nous désormais.

Si nous allions dans mon bureau les enfants, pour qu'on discute calmement ?

''Calmement"...C'était une idée intéressante mais que je ne pourrais pas tenir en présence d'Edward et surtout pas sur ce sujet là.

-Non. Je crois que je n'ai plus rien a faire ici ni plus rien à dire. De toute façon, Edward sait parfaitement ce que je pense... On en parlera en famille. Tout le monde devrait être présent dans des discutions comme celle-là...

Avec Charlie, nous avions étés signer les papiers nécessaires à ma sortie. Je détestais cet endroit et plus vite j'en sortirais, mieux ce serait pour moi. Mais avant cela, je voulais parler à Edward bien sur. Je ne partirais pas d'ici sans le voir. Pendant que mon père signait les derniers papiers, je m'écartais en tanguant encore un peu sur mes pieds pour trouver Edward. Son père était parti le chercher mais ma patience et ma curiosité avec avait des limites à ne pas dépasser. Je pressais le pas pour le trouver. Lorsque je le trouva, il était dans un des couloirs, celui par lequel la sortie se trouvait. Il discutait avec son père et sa soeur. J'eu beau tendre l'oreille, je ne réussis rien à attendre. Tout ce que je savais c'était qu'il semblait se disputer. A cause de quoi, de moi ? J'avanca doucement sans m'approcher de trop près, par simple respect. Mais ma présence fut vite remarqué.

-Euh... Je peux te parler ? demandais-je à Edward.

Rosalie voulait partir ? Ne pas avoir une vraie discussion ( oui les choses vrais ne font pas toujours plaisir... ) ? En bref se défiler ? Bien ! Qu'elle le fasse. J'en avais plus que marre de m'exténuer à devoir lui tenir tête alors que j'étais sure et certain de mes raisons qui me poussaient à faire ce que j'accomplissais ces derniers temps. Ce qu'elle ne daignait pas comprendre, tanpis pour elle dans ce cas. Marre.

Si nous allions dans mon bureau les enfants, pour qu'on discute calmement ?

Non. Je crois que je n'ai plus rien a faire ici ni plus rien à dire. De toute façon, Edward sait parfaitement ce que je pense... On en parlera en famille. Tout le monde devrait être présent dans des discutions comme celle-là...

Oui bien sur Rosalie, tu es la vérité et la justice incarnée, tout le monde ici sait combien tu as toujours raison... ! Répliquais amer la fusillant des yeux. Je l'aurais bouffé !

Mais n'était-elle pas déjà partit que l'odeur me vint aux narines, SON odeur, SON parfum si exquis... Bella ?! Je tournais la tête d'instinct avant même qu'elle ne m'interpella, quelques mètres de nous, à l'embouchure du couloir avec l'aile sud du batiment.

Euh... Je peux te parler ?

Je regardais froidement Rose une dernière fois et balancais :

Oui.... La discussion est close.

Je jetais un coup d'oeil à Carlisle, signe que tout allait bien de mon côté. M'éloignant d'eux, je fis quelques pas en direction de ma magnifique humaine, mais mon humeur était malheuresement tempérée par l'accroc que je venais d'avoir avec Rosalie.

Bella. Comment te sens-tu maintenant ?

Et surtout qu'elle ne me pose pas de questions, je ne suis pas d'humeur... !

Oui.... La discussion est close.

Edward fit un signe que je ne parvins pas réellement a comprendre à son père et vint vers moi. Je ne sais pas si c'était du au choc, mais il semblait plus tendu que l'heure qui avait suivie. Pourtant lorsqu'il m'avait parlé pendant que j'étais allongée par terre, il n'avait pas eu l'air aussi tendu parce qu'il était quoi ? Inquiet ?

Bella. Comment te sens-tu maintenant ?

Malgré son ton assez froid, il me demandait comment j'allais et la question ne semblait pas être uniquement polie. J'allais très bien, je n'arrêtais pas de le clamer haut et fort mais personne ne voulait m'écouter ici !

-Je vais très bien. Je n'arrête pas de le répéter mais personne ne m'écoute ! Et toi comment tu vas ?

Je connaissais déjà la réponse. Il n'avait RIEN. Pas même une petite éraflure. Comment c'était possible ça ? Il avait arrêter ce van avec la paume de sa main, j'en étais sûre et certaine ! J'enchaina directement par la question qui m'occupait l'esprit depuis que j'étais montée dans l'ambulance qui m'avait amenée ici.

- Comment est-ce que tu as fait ?!

Je crois que c'était la première fois que je pouvais lire de l'amertume dans son regard. Du mécontentement aussi. Une envie irrépressible de connaitre la vérité qu'elle soupsconnait surement déjà inconsciemment.
Je vins à me rendre compte que nous étions vraiment proches l'un de l'autre, à l'angle de deux murs blancs juxtaposés. Je pouvais sentir son souffle me piquer le nez, son odeur m'envoyant d'affreux signaux indiquant le danger qu'était ma soif incontrôlable. Mais la discussion était des plus sérieuse, je m'efforcais de ne pas y penser plus et me figeais, tachant de respirer le moins possible. Lorsque son parfum ne passait pas la barrière de mon odorat, les choses étaient plus simples en sa compagnie.

Je vais très bien. Je n'arrête pas de le répéter mais personne ne m'écoute ! Et toi comment tu vas ?

Mal, trés mal, voilà comment j'allais. Pas physiquement bien sur mais mentalement c'était le chaos total. En tout cas, sa façon de touner son début de phrase, de manière indignée et colérique me donna envie de rire, le joli chaton farouche se prenait pour un tigre. Interessant.

Bien, je vais bien. Répliquais plus sèchement que je ne l'aurais souhaité.

Comment est-ce que tu as fait ?!

Ses yeux me sondaient, comme si elle croyait pouvoir découvrir tout ce que je cachais au fond d'un simple regard. Absurde. Je me rendis vute compte que je l'observais de la même manière, j'étais absurde moi aussi, pire même. Je sentais que la colère reprennais le dessus, s'en était trop, Rosalie et maintenant ça, ses questions... Il ne fallait surtout pas que je craque, pas maintenant. Rosalie n'en serait que trop heureuse ! Je ne lui donnerais surement pas ce bonheur.

Fais... ? Déclarais-je fermé, complétement. Comme si je ne voyais pas où elle venait en venir.

Je la fuyais des yeux soudainnement, puis, m'en rendent compte, l'observais immédiatement de nouveau.

La curiosité est un défaut Bella. Mais apparement... Personne n'a juger bon de te l'enseigner à ce que je vois. Arguais-je amer, un regard noir à son encontre.
Je crois... Je soupirais, regrettant d'avance les paroles que j'allais prononcer, mais il le fallait... Pour son bien.
... Je crois qu'il n'est pas bon que toi et moi... Soyons amis. Ou plutôt impossible.

Je guetais sa réaction avec une fausse nonchalance, la bouche pincée.

Fais... ?

Son ton avait été froid, comme s'il tenait a ce que je ne poses plus de questions. Mais son ton restait aussi détaché, comme s'il cherchait à montrer que ça n'avait aucunes importances à ses yeux. Je secoua la tête avant de regarder Edward à nouveau. Il fuyait mes yeux et je tenta de comprendre quelles raisons le poussaient à le faire. Il finit par les relever vers moi.

La curiosité est un défaut Bella. Mais apparement... Personne n'a juger bon de te l'enseigner à ce que je vois.

Son ton avait été de nouveau froid et amer. Lorsqu'il m'avait aidé au parking du lycée, son ton avait été différent. Il était inquiet et il espérait que je n'ai rien de grave. Maintenant que nous étions ici, il était de nouveau froid, comme le premier jour ou on s'était rencontré lui et moi.
Je ne lui répondis rien.

Je crois...Je crois qu'il n'est pas bon que toi et moi... Soyons amis. Ou plutôt impossible

Impossible, pourquoi ? Je ne m'étais vraiment pas attendu a ce renversement de situation. Il avait été tellement inquiet a mon sujet qu'il avait été différent, comme si le fait que je vives ou meures lui importait. Mais là, je ne reconnais plus aucuns de ce ton là. Au contraire.

-Alors pourquoi tu as pris la peine de me sauver ? Tout aurait été beaucoup plis simple pour toi,non ?

Voir l'air de son visage se ramollir, le peu de joie de vivre qui demeurait en elle s'évaporer comme ça, et par ma faute ! C'était inacceptable. Et pourtant, j'étais obligé d'agir ainsi, que croyait-elle ? Que c'était simple comme bonjour de lui dire un tel mensonge ? Ca ne l'était pas du tout. A vrai dire, je ne m'imaginais pas une seconde retourner à ma vie d'avant, avant qu'elle ne rentre dans ma vie. La vie où je passais chacune de mes journée seul, à attendre une fin qui n'arriverait jamais, sauf à aller demander la mort chez quelques clans royaux de notre race. Les nuits où je laissais maussadement le temps passer, lisant et relisant sans plus tellement de passion les même livres, écoutant la même musique par simple habitude.
Depuis qu'elle était là, elle semblait donner un semblant de gaieté à l'être sans vie que j'étais, c'était la première fois que j'avais l'impression que mon coeur se réchauffait, battait meême pour un quart de seconde, la seule à produire une chose pareil. Comment lui dire de partir, de ne plus être mon amie, ou plus que cela peut-être. Je ne devais pas y penser, ne pas penser aux conséquences que cela aurait sur ma vie, je retomberait dans l'ennui de mon immortalité à laquelle j'étais voué et c'était tout. Mais je ne voulais pas de cette vie, non je n'en voulais absolument pas.
Une pointe d'égooisme au fond de moi me fit l'effet d'une claque, et soudain je refusais qu'elle ne s'éloigne, qu'elle ne m'écoute.

Alors pourquoi tu as pris la peine de me sauver ? Tout aurait été beaucoup plus simple pour toi,non ?

Savoir qu'elle pensait à des remords de ma part me mit en colère, je réprimais un grondement, montant à travers ma poitrine gonflée par la rage de devoir lui mentir sans arrêt. J'aimerais qu'elle puisse être sure à cent pour cent que je ne regrettais en aucun cas ce que j'avais fait, aucun. Qu'elle s'en persuade, qu'elle ait... Confiance en moi, éperdument. Mais ca n'était vraisemblablement pas le cas.

Alors c'est ce que tu pense ? Que je regrette ? Arguais-je légèrement vexé.
Tu sais, tu es incompréhensible Bella. Tu peux être si perspicace pour des millions de petits détails plus ou moins importants et là... Pour des choses, complétements... Logiques ! Tu te retrouve à côté de la plaque. Dis-je avec une moue pleine de reproches.
Voilà qui est navrant.

Je baissais les yeux et me mordillais l'intérieure des joues à fin de garder mon calme.

Alors c'est ce que tu pense ? Que je regrette ? Tu sais, tu es incompréhensible Bella. Tu peux être si perspicace pour des millions de petits détails plus ou moins importants et là... Pour des choses, complétements... Logiques ! Tu te retrouve à côté de la plaque me dit-il avec un ton de reproche. Voilà qui est navrant.

Edward me disait ça comme si j'avais totalement faux. Mais moi, je ne trouvais pas d'autre explications a son comportement. Lorsque je lui avais demandé de me promettre qu'il m'expliquerait "plus tard". C'est exactement ce qu'il avait dit. Il avait aussi ajouté qu'il passerait me voir ici. Il l'avait fait. S'il ne tenait pas du tout a moi, il n'aurait même pas pris la peine de venir ici, si ? Je n'arrivais plus a réfléchir. Je voulais juste comprendre et voilà qu'il se remettait a se montrer froid. Pour quelle raison, je l'ignorais mais je savais qu'il y en avait une et je n'allais pas baisser les bras aussi facilement. Ca ne me ressemblait pas. J'allais peut-être me répéter mais tant pis.

-Sur le parking, tu étais près de ta voiture quand...quand s'est arrivé. Je venais de te voir... Et puis ensuite il y a eu le bruit des pneus et tu t'es retrouvé devant moi, je ne sais comment. Et je sais que tu n'étais pas a côté de moi Edward. Tu étais bien trop loin pour me sauver... Tu dis que je suis a coté de la plaque alors donne moi une explication qui justifie la façon que tu as de toujous vouloir m'éloigner de toi...Je veux juste savoir la vérité.

Elle m'observait d'une façon si... Si je n'sais quoi qui faisait qu'elle me faisait sentir mal à l'aise. Je n'aimais pas cet air qu'elle me jetais, comme de la deception, du manque, quelque chose de négatif quoi q"uil en soit. Je posais ma mains contre l'angle du mur, d'une façon faussement appuyée et décontracté, la vérité était que je n'étais en rien décontracté ! Ses petits yeux marrons me percaient, je me sentais étrangement en mauvaise position, j'évaluais les risques de tout lui expliquer maintenant mais evidemment, cela me semblait alors impossible, vraiment !

Sur le parking, tu étais près de ta voiture quand...Quand s'est arrivé. Je venais de te voir... Et puis ensuite il y a eu le bruit des pneus et tu t'es retrouvé devant moi, je ne sais comment. Et je sais que tu n'étais pas a côté de moi Edward. Tu étais bien trop loin pour me sauver... Tu dis que je suis a coté de la plaque alors donne moi une explication qui justifie la façon que tu as de toujous vouloir m'éloigner de toi...Je veux juste savoir la vérité.

Elle était perpiscace, affreusement perpiscace ! Elle me coincait de toute part, et je ne trouvais ni solution ni issue. Bloqué, dans le pétrin complet, et depuis des siècles. Un rire nerveux m'échappa, une réaction étrangement humaine d'ailleurs.

Pour.....quoi... ?! Déclarais-je de manière hachée sans vraiment le vouloir.
... Pourquoi complique-tu les choses Bella ? Ma voix était presque une supplique.

Car en effet, j'avais espéré depuis quelques jours, voir semaines, que peut-être, un semblant de relation pourrait naitre entre nous, de l'amitié tout au plus, étant ce que j'étais, jamais je ne pourrais faire plus, je ne pourrais la toucher sans la blesser et je voulais la conserver, la préserver du danger que je représentais. Et là... Elle semblait fondre mes espoirs, les réduire à néant avec son questionement perpertuel.

Il y a des choses que je n'peux... Je froncais les sourcils, émis un rictus agacé par l'interdiction de révéler mon secret.
Euh, je... Je dois y aller,

Je l'observais, avant de commencer à me retourner, fis quelques pas qui résonnèrent à travers le couloir vide, il n'y avait que nous. Une folle envie de me retourner et de tout lui expliquer me prenait aux entrailles, mais je ne pouvais decemment pas...