J'avais traverver le parking rapidemment, sans même me soucier de ce que pensait les autres. Ce que je savais en revanche, c'est qu'il fallait que je partes. Le plus vite possible.

Je poussa la porte des toilettes et la referma violemment derrière moi en fermant le verrou. Personne ne devait rentrer ici. Je voulais être seule. Je devais me ressaisir, prendre le temps de réfléchir à ce que j'alllais faire, à ce que j'étais susceptible de faire à toutes ces personnnes qui m'entouraient. Après tout, c'était ma décision et je devais en assumer les conséquences.

J'avanca dans la petite pièce jusqu'à ce que j'atteigne un lavabo. Je fis couler l'eau le long de mes doigts avant de me les passer sur le visage et sur la gorge. *Pff. Comme si ça pouvait éteindre le feu qui se propageait en moi ! * Je releva les yeux vers mon propre reflet. Mes yeux étaient noirs ébènes, je ne descelait désormais plus aucune lueur dorée dans ces yeux qui semblaient m'apppartenir. Des cernes violets s'étaient formés au dessous d'eux. Ce que je voyais n'était pas moi. Certes, je n'avais pas bu mais dés que je croisai un humain, ou même plus simplement l'odeur d'un animal, mes instincts reprenaient indéniablement le dessus sur moi. Si bien que j'étais dans la totale incapacité de me sentir telle que je le souhaitais : humaine. Pour cela, il faiudra que je sois cloitrée dans je ne sais quel endroit qui ne serait entouré d'aucun sang animal ou humain. Autant dire que c'était impossible. Alors que je m'observais toujours dans le miroir, j'entendis vaguement la voix d'Emmmett résonner derrrière la porte fermée à double tour.

-Rosalie tu as quoi ? C’est moi Emmett.

Je me pris la tête entre les mains. Je voulais être seule, était-ce trop difficile à comprendre ?! Plus le temps passait, plus je risquai de devenir incontrolâble.

-Rien. Laisse moi ! Va-t-en !

Je replongea dans mes pensées. A moins que je ne trouve un quelconque endroit dénué de sang, je ne retrouverai jamais la vie que j'avais eu. Même l'espace de quelques instants. Edward, Alice... Ils avaient raison. Trop raison.
De colère, je frappai le miroir qui vola en éclat. Je ne sentis même pas la douleur. Ca aussi je l'avais perdu.
Je recula, m'assis sur le sol parmi les débris, plaçant ma tête entre mes genoux comme pour tenter de retrouver mon calme.

La colère se faisait plus forte chaque seconde supplémentaire. En un coup de vent je quittais l'endroit, cherchant au flair où pouvait bien se trouver ma soeur Et si elle avait déjà fait une bêtise ? Une tension m'envahissa sur le moment.
Son odeur me parvint lorsque je longeais un batiment que je supposais être les toilettes. Et si elle y était entrée ce n'était surement pas pour un de ces besoins humains, car nous n'en avions tout simplement pas. C'était pour quelque chose de bien plus grave.
Sur le chemin je croisais Emmett, une mine renfrognée.


Emmett ! Où est Rose ?


Mais je n'attendais pas sa réponse percevant tout le mal être de ma soeur à l'intérieur du batiment des toilettes. Je me ruais en trombe à l'intérieur, faisant un geste de la main à Emmett pour qu'il reste où il était mais pas trop loin quand même, au cas où...


Arrivé devant la porte où elle se trouvait, je ne prenais pas la peine de toquer, car elle savait pertinement que j'étais là rien qu'à l'odorat.


Rosalie... Je ne vais pas te demander si ca va car je sais trés bien que ce n'est pas le cas. Alors je te demande simplement de sortir et de me rejoindre, si tu ne te sens pas de rester ici je te ramène à la villa. Rosalie ? Réponds moi !


Perdant pascince j'espérais qu'elle allait réagir. Rien pour le moment.

A peine m'étais-je assise contre le sol, la tête entre les genoux, que j'entendis Emmett se placer derrière la porte, réagissant au bruit du miroir cassé.

-Rosalie! Tu va bien? C’est quoi ce bruit?

Bien sûr que j'allais bien. J'avais beau appuyé ma main contre le sol, contre les morceaux de verre brisés, je ne risquais strictement rien. Ma peau était bien trop dure pour qu'un malheureux bout de verre en vienne à bout. Même si je craignais la douleur, j'aurai préféré la ressentir en ce moment. J'aurai même préféré une entaille à la main plutôt que de ne rien sentir du tout.

-Rosa, si tu as besoin de moi je suis avec les autres.

J'aimais inconditionellement Emmett mais là je n'avais pas envie qu'il entre dans cette pièce. Je n'avais tout simplement pas envie qu'il me rassure en me disant que tout irait bien parce que je savais que ce n'était pas le cas. Si je sortais cette pièce, je tuerais sans aucuns doutes quelqu'un même si je me le refusais. La douleur que je ressentais depuis plus de 20 minutes maintenant était trop forte. Bien trop forte pour que je résiste à une nouvelle vague de chaleur.

Puis je perçu l'odeur de mon frère, celle d'Edward. Qu'est-ce qu'ils avaient tous à venir les uns après les autres ? Je voulais être seule ! Etait-ce trop difficile à comprendre ?! J'espérais qu'Edward s'assurerait juste que j'étais ici et qu'il partirait. Mais manifestement, je m'étais trompée.

-Rosalie... Je ne vais pas te demander si ca va car je sais trés bien que ce n'est pas le cas. Alors je te demande simplement de sortir et de me rejoindre, si tu ne te sens pas de rester ici je te ramène à la villa. Rosalie ? Réponds moi !

Dans ma tête, les idées s'embrouillaient, je ne parvenais pas à réfléchir clairement. Je voulais qu'il parte. * Laisse moi Edward*.
J'écoutais sa réaction. Il m'avait entendu;ça j'en étais certaine. Toutefois, il ne bougea pas le moins du monde. Au contraire, il était toujours derrière la porte, attedant certainemment une réponse qui lui conviendrait mieux.

Je soupira. *Entre..." Je refusais de sortir pour la simple et bonne raison que si je le faisais, je provoquerais un carnage au sein du lycée. Je ne tiendrais pas face à un nouvel incendie. Mais si après tout, il souhaitait me voir, qu'il entre.

Toujours pas de réponse, j'entends par là de vrai réponse, car mentalement elle m'en envoya une, claire et net :


* Laisse moi Edward*


Je froncais les sourcils, * Hors de question ! * Pensais-je alors, dommage qu'elle ne puisse lire dans les miennes de pensées. Je restais au même endroit, ne bougeant pas d'un seul minuscule centimètre, je ne la laisserais pas seule, c'était de la pure folie. Je savais que les choses tourneraient mal, je le savais. Je me demandais même comment j'avais pu la laisser entreprendre cette bêtise, je n'aurais pas du la laisser faire, j'aurais du me montrer plus ferme que cela, comme je l'avais toujours été.
Une nouvelle pensée de Rosalie me parvint, résonnant dans ma tête :


*Entre...*


Je relevais la tête vers la porte mais hésitais malgré tout, dans quel état se trouvait-elle ? Je soupirais derechef et poussais la porte boisée, écrasais des bris de verre en entrant, je compris.


Le miroir t'as donc énervé à ce point... ?


Déclarais-je ironiquement, voyant le trou béant que cela avait laissé dans l'encadrement du miroir qui faisait face aux lavabos. Puis je jetais un coup d'oeil à ma soeur, elle était recroqueviller, mais prête à bondir on aurait dit. Son visage était plus pale que le mien et ses yeux n'étaient plus que deux énormes hématomes violacés, si j'avais pu, j'aurais frissoné à cette vue.


Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ? Les cours vont commencer tu sais..


Je n'avais pas un ton de reproche, ni de moralisateur dans ma voix, je ne la jugeais pas.

*Entre*. A cet instant, j'entendis Edward pousser la porte, non sans avoir semble-t-il hésité. Des débris étaient disposés un peu partout dans la pièce et je les entendis craquer lorsque mon frère avança vers moi.

-Le miroir t'as donc énervé à ce point... ?

Le miroir ? Non. Ce que j'avais vu dans les miroirs en revanche... Je ne répondis pas à mon frère. Je ne savais pas ce que je pouvais bien dire. Tout ce que je pensais, il le savait de toute façon.
J'attendis qu'il poursuive, ce qu'il fit;

-Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ? Les cours vont commencer tu sais..

Je savais que les cours allaient commencer mais je savais aussi que si je sortais d'ici, je risquais de tuer quelqu'un ! Au lieu de repartir dans mes pensées qui ne cessaient de tourner en rond dans ma tête, je répondis à Edward;

-Je sais plus quoi faire. Je pensai... Je pensai réellement que ça changerai quelque chose ... que je pourrai enfin redevenir celle que j'avais été, même l'espace d'un instant. Mais ... enfin tout ce que je vois en ce moment, c'est que c'est strictement impossible. Tout est trop différent.

Je pris un bout de verre au sol et l'appuya contre ma peau pâle. Comme prévu, ça ne me fis rien.

-Même ça c'est différent. Je ne peux même pas me blesser. En temps nromal, en étant humaine, ça ferait longtemps que je me serais coupé. Mais non. Pas en étant ce que je suis.
Ce que je vois aussi, c'est que je suis à deux doigts de tuer quelqu'un ... et que je ne sais même plus comment faire...

Je m'arrêta avant de poursuivre;

-Edward, si je sors d'ici, je vais faire un massacre dehors. J'ai déjà du mal à me contenir ici alors dehors... Si... Si tu n'arrivais pas à me retenir ? Qu'est-ce qui se passerait, hein ? Il y a des tas d'humains dehors. Beaucoup trop. Si j'en tue ne serait-ce qu'un seul, comment vont réagir les autres ?!

Je m'arrêtai, consciente que je me laissais emporter par ma propre nervosité et que je tournai en rond dans la petite salle.

Je sais plus quoi faire. Je pensai... Je pensai réellement que ça changerai quelque chose ... que je pourrai enfin redevenir celle que j'avais été, même l'espace d'un instant. Mais ... enfin tout ce que je vois en ce moment, c'est que c'est strictement impossible. Tout est trop différent.


Je ressentais toute sa douleur et sa peine, et c'était plutôt assez dur ç supporter même pour un immortel comme moi. J'avais peut être encore une âme après tout, comm Carlisle le disait souvent, même si j'en doutais énormément. Je la vis prendre un des bris de verre du miroir et l'appuyer contre sa chaire palotte, laquelle résista sans aucune difficulté. Je la regardais sans dire un mot, j'aurais voulu pouvoir l'aider, mais je savais pertinemment que je n'y pouvais rien cette fois et cela m'énervait au plus haut point. Je detestais être impuissant dans ce genre de situation.


Même ça c'est différent. Je ne peux même pas me blesser. En temps nromal, en étant humaine, ça ferait longtemps que je me serais coupé. Mais non. Pas en étant ce que je suis.
Ce que je vois aussi, c'est que je suis à deux doigts de tuer quelqu'un ... et que je ne sais même plus comment faire...


Je l'écoutais, elle en avait besoin, je pouvais au moins lui offrir ça. Alors je me taisais, me contentant d'être une bonne oreille.


Edward, si je sors d'ici, je vais faire un massacre dehors. J'ai déjà du mal à me contenir ici alors dehors... Si... Si tu n'arrivais pas à me retenir ? Qu'est-ce qui se passerait, hein ? Il y a des tas d'humains dehors. Beaucoup trop. Si j'en tue ne serait-ce qu'un seul, comment vont réagir les autres ?!


Je restais muet face à sa demande. Il n'y avait pas vraiment de solution. Il faudrait bien sortir un jour ou l'autre de toute manière. Je me demandais à moi même si elle avait raison. Serais-je capable en cas d'attaque de s apart d'être plus rapide qu'elle ? Dans tous les cas, même si j'y arrivais, nous nous ferions remarquer par les élèves et A Dieu Forks ! Je soupirais, ne trouvant pas vraiment une bonne solution. Je pensais même à aller lui chercher un animal dans la forêt bordant le lycée mais secouais la tête devant le ridicule de mon imagination débordante. Comment ferais-je pour trimballer discrétement un élan ou autre dans un endroit pleins d'humains... ? Ridicule, vraiment.


Tu ne vas pas rester ici indéfiniment Rosalie. Il va falloir que tu tente une sortie.


Je la regardais dans les yeux et elle devait d'ailleurs y déceler mes peurs présentes. D'un coup je décidais de me resaisir.


Je serais tout près de toi, je te tiendrais si il faut, discrétement, tu ne pourra rien faire, je te l'assure. Tu m'as demandé de te faire confiance hier soir... Fais-en de même aujourd'hui avec moi.


Je ne la quittais pas du regard.

-Tu ne vas pas rester ici indéfiniment Rosalie. Il va falloir que tu tente une sortie.

Une fois de plus, il avait raison. Quoi que je puisse penser, quoi que je puisse ressentir, j'allais devoir sortir à un moment ou à un autre. Et puis, un humain finirait par entrer ici et... Je secoua la tête, refusant de penser à ce qui pourrait se passer.
Je levai les yeux vers Edward. Il m'observait et je compris que lui aussi, il avait peur. Sans doute peur de ce que j'allais pouvoir faire et ce que cela impliquerait pour notre famille. Puis il sembla se ressemble.

Je serais tout près de toi, je te tiendrais si il faut, discrètement, tu ne pourra rien faire, je te l'assure. Tu m'as demandé de te faire confiance hier soir... Fais-en de même aujourd'hui avec moi.

Je lui faisais confiance. Aucuns doutes là-dessus. En revanche, je doutais beaucoup de moi. Mais il avait raison, j'allais devoir sortir. Alors, j'acquieça face à la phrase de mon frère.

-D'accord...Raccompagnes moi jusqu'à ma voiture, je vais me débrouiller pour rentrer. Inutile que tu manques la rentrée. Je vais me débrouiller.

Je fis quelques pas en avant, suivis de près par mon frère. Malgré tout, dés que je tira la porte vers moi pour l'ouvrir, de nombreuses odeurs parvinrent jusqu'à moi. Je recula pour rentrer à nouveau mais Edward me poussa légèrement en avant pour m'inciter à sortir.

J'essayais d'entendre sa décision avant qu'elle ne la déclare à voix haute. Mais ce n'était pas simple, elle en changeait à chaque nouvelle seconde. J'attendais, plus ou moins pascient qu'elle ne se décide. Et j'espérais intérieurement qu'elle ferait le bon choix, autrement dit, me suivre là dehors. Comme elle l'avait si bien penser, si un élève s'aventurait par mégarde dans les toilettes, les instincts de Rosalie prendraient le dessus irrémédiablement.


D'accord...Raccompagnes moi jusqu'à ma voiture, je vais me débrouiller pour rentrer. Inutile que tu manques la rentrée. Je vais me débrouiller.


La suivant, je me tenais juste derrière elle, à ses côtés et je vis son hésitation à aller plus loin, c'est pourquoi je ne bougeais pas d'un cran lorsque je la sentis hésiter à aller plus loin.


Marches et tout ira bien.

Dès que avions mis un pieds dehors je vis son visage durcir et changer, automatiquement je l'attrappais, saisissant discrétement son bras avec force. Nous nous mettions à marcher vite, trés vite, je cherchais des yeux sa voiture sur le Parking, évitant de coriser le regard des élèves nous croisant. J'espérais qu'elle tiendrait, qu'elle aurait cette force de caractère pour cette fois.

-Marche et tout ira bien.

Prenant une inspiration plus ou moins importante, je mis un pied dehors. Mais à peine avais-je dépassé le seuil de la porte que diverses odeurs parvinrent jusqu'à moi. Je plissa les yeux sous l'assaut d'une violente vague de chaleur. Je ne sais pas si Edward s'était aperçu de mon changement de comportement mais il m'empoigna le bras en m'entrainant toujours plus vite dans le parking. Il voulait certainement tout autant que moi que je m'en ailles de ce lycée.

Afin de rendre les choses plus faciles, je retins ma respiration du mieux que je pus pour ne pas prendre plus de risques. Lorsque je tentais de m'écarter de mon frère, ce dernier resserait son emprise autour de mon bras. Nous finimes par atteindre ma voiture et il me lâcha seulement lorsque je fus à l'intérieur. J'hôcha la tête pour lui montrer ma gratitude même si j'étais énervée par mon échec de tenir aujourd'hui. Je ferais surement mieux la prochaine fois.
Edward continuait de m'observer. Je tentai de le rassurer;

-Ca va aller, Edward. Va en cours, tu vas être en retard. Je vais rentrer à la villa. Je ne m'arrêtai pas en cours de route.

Arrivés à la voiture je ne la quittais pas des yeux, soucieux qu'elle ne fasse pas une bêtise de dernière minute. Elle ferma la portière, m'observant par la vitre.

* Je ferais surement mieux la prochaine fois. *


A cette pensée de Rosalie je froncais les sourcils, lui jetant un regard dur. A quoi pensait-elle ? Croyait-elle seulement une seconde que je daignerais la laisser recommencer cette chose encore une fois !? Elle se mettait le doigt dans l'oeil à ce niveau. Elle m'observa une dernière fois, appercevant à n'en pas douter mon vsiage soudain colérique, puis mis le contact.
La voiture demarra rapidement et quitta le parking du lycée. J'observais la voiture jusqu'à ce qu'elle soit sortit complétement. Un effet de soulagement m'envahissa soudain. Mais je n'eus pas plus le temps d'y réfléchir car la sonnérie indiquant le début des cours retentit. Je marchias calmement jusqu'à la salle de biologie qui allait avoir lieu.

Sacré rentré.