Jade Dracul Nomade du Monde
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This is my story That's what I am:
| Sujet: Jade Edwinks Sam 26 Déc - 14:22 | |
| (PSEUDO) ( 3 avatars 100*100) Nom : EdwinksPrénom : JadeSurnom : Age en Apparence : 19 ans. [Son anniversaire a eu lieu le jour même de sa transformation trois jours avant le début du RP]Age Vampirique : Depuis peut Où êtes-vous né : New yorkStatut : VAMPIRE NOUVEAU Né Où Habitez-vous : New yorkVotre situation sociale : Moyenne Décrivez vos pouvoirs et aptitudes particulières : Jade, humaine, avait un don inné pour le chant lyrique. Cette faculté s'est muée, avec sa transformation, en un pouvoir comparable à celui des sirènes grecques. Les humains sont hypersensibles à son chant ; hypnotisés, ils sont irrésistiblement attirés. Les vampires et les loups-garous le ressentent différemment ; si par exemple le chant est triste, une impression de tristesse et un afflux de souvenirs correspondants leur viendra. Son trait de caractère amplifié par sa transformation est son sens de la famille. Physique : Avant ce jour maudit, j'étais une jeune femme assez jolie, je dirais même belle, à ce que ma mère me disait avec fierté. Lorsque je me croisais mon regard dans une glace, je ne voyais d'abord que deux étranges sphères émeraude, foncées, profondes, toutes en mystère et en force, et je réalisai en plissant les yeux que c'étaient mes propres prunelles. C'était l'héritage que mon père m'avait offert en me donnant la vie ; c'était d'ailleurs à lui que je ressemblais le plus. Sa démarche lente, presque flottante, son expression rêveuse, l'impression de légèreté qui se dégageait de lui ; j'étais tout aussi aérienne et rêveuse, je le savais. Le mot qui me définissait le mieux était : contraste. J'étais petite, mais j'avais de longues jambes, de longs bras, un long buste. Ma mère aimait beaucoup dire que j'étais un mannequin miniature. J'avais des doigts graciles, des poignets minces, des membres fins ; et j'arborais une poitrine toute ronde. J'avais la peau claire, les lèvres rose pâle, et les ongles de nacre, et mes cheveux étaient d'un rouge écarlate. Sans coloration. Cette spécificité-là, personne n'était capable de me dire de qui je la tenais. Mes yeux m'avaient valu mon prénom, et ma chevelure, qui semblait de la soie de sang, un goût prononcé pour la couleur rouge. J'en portais toujours sur moi, comme un talisman. [A présent qu'elle est vampire, Jade a bien sûr les prunelles rouges, l'épiderme blanc et une beauté accrue.]Signe(s) particulier(s) : Caractère : Il paraît que je suis quelqu'un de très agréable à fréquenter. Il est vrai que je ne suis pas une personne contrariante. Elevée entre la douceur rêveuse de mon père et l'exubérance d'une mère pleine de vie, j'avais très vite développé un amour et un respect profond pour la famille. Je suis très sociable ; gentille, amicale, sincère et dévouée. Tous les sacrifices sont utiles tant qu'ils servent au bonheur des autres. Très soucieuse de ne pas forcer les autres ou les rendre malheureux, je cherche à ne pas m'imposer - ce qui peut me faire paraître distante. Souvent, je m'isole, et j'erre seule dans une plaisante solitude où mon esprit s'égare dans les méandres de mon imagination. J'adore la mythologie, les contes, les légendes. Mes tristesses et mes colères sont sourdes, contenues, destinées à me faire souffrir plutôt qu'à toucher mon entourage. Je donne tout ce que j'ai pour ceux que j'aime, et je déteste les égoïstes. Plus encore l'injustice. Je ne suis jamais violente et ne me vexe jamais. Hormis en ce qui concerne les miens.Passions : chanter, jouer de la musique, rêvasser, aider les autres, lire, la danse classique et le judo. Me promener dans les plus beaux paysages qui soient fait partie de mes rêves stupides, néanmoins je n'ai guère visité que mes banals quartiers américains...Craintes et peurs : Ce que vous n'aimez pas : S'il y a une chose que je tiens en horreur, c'est la guerre. Et tout ce qu'elle comprend : la haine, le mensonge, la trahison, le meurtre. Détester m'est inconnu. Je ne hais personne car jusqu'ici personne ne m'a fait de mal. Je méprise les hypocrites et ceux qui dénient l'art ; l'art, sous toutes ses formes ; et les pollueurs, et tous ceux qui tuent lentement la nature sous mes yeux. Me révoltent ceux qui s'en prennent aux faibles. Et j'ai une peur panique des... piqûres et des hôpitaux. Ils... me terrifient. Je m'appelle Jade Edwinks, j'ai 19 ans, et le jour où j'ai dépassé la majorité d'une année, j'ai tout perdu. C'était un de ces soirs où la félicité vous aveugle et vous fait croire que les malheurs ne sont pas pour vous, bêtement, parce que justement vous êtes heureux. Je m'étais rendue à la maison de retraite où mon grand-père finit ses vieux jours, et j'avais chanté pour eux. Des chants religieux, m'avaient-ils demandé. Ave maria avait fait vibrer ma gorge, et avec elle les coeurs attendris de ces vieux amis. Lorsque je fus arrivée, je garai ma bonne vieille Saxo devant le garage, et m'étirai longuement. Rentrer, me coucher, dormir. Rêver, peut-être. C'était une paisible nuit d'avril. Le vent secoua mes cheveux, joua avec, et ma crinière rubis flotta autour de moi. Je jetai un coup d'oeil aux fenêtres du salon. Tiens. Bizarre. Etaient-ils déjà couchés ?J'aurai du entendre la télévision que mes parents regarderaient ; j'aurais du entendre Gabrielle, ma soeur, mettre la table en chantonnant. J'aurais du entendre Lucas, mon petit frère, jouer avec Simon, mon adorable Simon. A cette pensé, je me permis un sourire. Ce petit garçon solitaire, rejeté des autres et même de lui-même, m'avait séduite par ses grands yeux curieux, son visage d'ange et par sa personnalité fascinante. Il n'avait pas été gâté par la vie. Nous nous aimions beaucoup ; et c'était avec un plaisir immense que j'avais vu mon petit frère et lui, de huit ans tous deux, se lier d'amitié. Ce soir, il devait passer la soirée avec nous, dans le dos de sa mère. Un frisson me parcourut le dos. Sa mère... Je renonçai à allumer la lumière, et cherchai à tâtons l'interrupteur. Mes doigts touchèrent une surface lisse et froide ; je les retirai, reculai. Il faisait froid. Le salon ne ressemblait plus à rien. Ou si bien. A un tombeau. Car lorsque j'ai pénétré dans la pièce en noir et rouge, je n'y ai vu qu'un criant hymne à la mort. Deux corps statufiés étaient vautrés, croisés en une macabre figure, sur le tapis, le couvrant d'ombre écarlates. Une acide amertume me monta à la bouche. Ces lunettes rondes pendantes à une oreille. Ce tailleur autrefois ivoire, ce bracelet de perles autrefois blanches. Je déglutis. Mes parents. Mon sac à main s'écrasa sur le sol dans un bruit mat, son contenu teinta. Tout était silencieux et immobile. Un mouvement sur la droite me fit reculer avec brusquerie. Ce que j'y vis m'arracha un gémissement étouffé, et la panique commença à s'écouler dans mes veines. Le petit corps qui avait éventré la télévision, et qui y était si savamment encastré, avait perdu une partie de lui. Le crâne sale roula, oscilla, s'arrêta. Ses gros yeux me fixèrent. Ces gros yeux sans paupières, d'un vert émeraude, plus foncés que les miens. Son sourire me donna envie de vomir. Jamais je n'oublierai cette image. Ce visage sans plaie et ses cheveux collés par le sang que son crâne avait perdu.- Ga... Ga... Gabrielle... bégayai-je, effondrée.Je me mis à trembler. Incontrôlable peur qui m'embrouillait le cerveau. Un grondement animal résonna dans la pièce en deuil, roulant comme le tonnerre. Je me tétanisai. Ma mise à mort. La lumière de la lune n'éclairait que par les deux fenêtres, et crevaient l'ombre pour mieux exhiber la morbide vérité. Une silhouette sortit de l'obscurité, et s'avança de quelques pas, vague, floue.- Te voici enfin. Je t'attendais. Simon, montre-lui. Montre-lui qui tu es. Et pourquoi elle aurait du te laisser à moi.Cette voix, fière, puissante, féminine, m'évoqua une diablesse triomphante. Je compris aussitôt de qui il s'agissait. Une petite silhouette, que je reconnus aussitôt, se détacha de l'autre, et s'approcha un peu plus. J'écarquillai les yeux. C'était bien Simon. Ses yeux étaient toujours rouges, ce qui m'avait paru attirant, et ses cheveux d'un noir de jais, ce que je trouvais beau sur sa peau immaculée. Mais son menton dégoûlinait de sang. Mon coeur accéléra. Simon hoqueta, gémit, se cacha le visage. Je n'arrivais pas à me dire que c'était un monstre. Non... Pour moi, c'était le petit bonhomme qui m'avait traitée comme sa soeur, et qui avait eu besoin de mon affection. J'attendis que ses yeux reviennent s'accrocher aux miens, et je le couvai de tendresse. Cela le destabilisa. La silhouette s'avança à son tour, et se découvrit à la lumière. Elle était d'une souveraine beauté. Je devinai dès le premier coup d'oeil qu'elle était Italienne. Ses sourcils noirs et arqués, faits pour mépriser, était d'une finesse incomparable. Ses yeux en amande étaient rehaussés d'interminables cils d'ébène, et leurs prunelles rouges étincellaient d'orgueil et de mystère mêlées. De très longs cheveux de nuit coulaient de son crâne jusqu'à sa taille. Son expression, terrible, victorieuse, m'offrait une vision de l'avenir. Elle allait me tuer, comme les autres. Tu vas mourir, me hurlait-elle en silence.- Maman... Tu avais promis... Maman ! L'iréelle meurtrière cilla. Ses lèvres pâles se serrèrent. Je me demandais avec un étonnement calme pourquoi elle ne m'avait toujours pas vidée de mes entrailles, comme le reste de ma famille ; elle paraissait en avoir tellement envie. La mère de Simon. La fameuse mère de Simon. Fameuse, furieuse, fabuleuse. Le petit garçon exprimait une détresse à faire fondre les pierres. Je ne voyais pas pourquoi. J'allais périr, et rejoindre les miens. Un nouveau grondement fit vibrer les murs. Celui-là paraissait exaspéré. Oui, exaspéré. Qu'est-ce qui l'empêchait de me massacrer ?- Tu... As... Pro-mis... Elle en transpirait presque de contrariété. Après un bref regard à son fils, elle revint vers moi. Avant que je le réalise, l'inconnue avait déjà plié le coude, reculé son bras, serré le poing. Je serrai les dents. Un sourire cruel se dessina lentement sur son visage. Un millième de seconde plus tard, une barre d'acier me transperça le ventre, me coupa le souffle, et me projeta en arrière. Je sentis quelque chose s'échapper de ma bouche béante, le sang de mes entrailles pulvérisées. La douleur était si violente que je distinguai à peine le mur me happer, puis le sol claquer contre mon corps brisé. Tout n'état que brisures... Et ce vide progressif. Mon esprit flottait presque, prêt à s'envoler. J'allais mourir. Des larmes précipitées noyèrent ma vision. Je ne luttai pas une seconde contre la mort. J'attendis qu'elle m'achève. Quelque chose de glacé toucha mon cou, je l'ignorai. Des lames de razoir tranchèrent les chairs de ma gorge, je me laissai faire, flasque et molle. Et lorsqu'une flamme infernale s'écoula dans mon corps, et que je sombrais dans l'obscurité, je crus que je partais vers les Enfers. Mais pour en mieux revenir. [Je comptais raconter la transformation de Jade dans mon premier post vu que ça prend pas mal de place --"] J'ouvris les yeux.- Jade ? Jade, tu m'entends ?Une petite voix absolument charmante. Plus encore que dans mon souvenir. Elle était douce, aigüe, enfantine. Son adorable parfum de bébé me chatouillait les narines. C'était étrange de constater à quel point ma perception avait changé. Je voyais, entendais, sentais mieux que jamais. Mieux que je ne l'aurais imaginé. Les nuages se révélaient de nuances de gris d'une exceptionnelle diversité. J'en distinguai tous les points... Etrange. Je pris une profonde respiration, pour me rendre compte que je n'avais pas respiré - je ne l'avais pas remarqué. L'air descendit dans mes poumons et cela ne m'apaisa ni ne me déplut.- Jade ? Je peux venir ? J'en ai marre que tu ne dises rien ! Parle !Cet empressement buté m'aurait suffit à le reconnaître, aurais-je été aveugle et amnésique.- Simon, murmurai-je.Ma voix me prit au dépourvu. Elle était bien plus veloutée, plus sensuelle, plus chantante même. Le simple mot que je venais de prononcer parut résonner d'un magnifique écho autour de nous. Une microseconde plus tard, le parfum de bébé fleuri m'envahit. Je tournai la tête vers lui - puis, n'y tenant plus, je me redressai pour le prendre dans mes bras. Aussitôt mon corps se raidit de surprise ; j'étais assise que je ne m'en étais pas encore rendue compte. Je fixai mes mains ; les mêmes... Mais différentes. Les menottes potelées de Simon se posèrent timidement dessus. Je levai les yeux vers lui, perdue. J'étais pleine de doute, de questions. J'aurais dû mourir. Pourquoi étais-je encore en vie ?- Simon, répétai-je, hagarde. C'était ta mère ? Tu... M'as sauvée ?C'était à lui que je devais ma survie ; la promesse. Mais en quoi consistait-elle précisément ?... Simon se renfrogna.- Je t'aime, riposta-t-il. De tout mon coeur grand comme le soleil. Même lui, tiens, il ne t'aime pas autant que moi. Tu es ma grande soeur. Je ne voulais pas que tu meures. Pas par ma faute.Impossible de ne pas céder à sa frimousse et à son attachement borné. Je ris. Ce fut comme si quelque nymphe l'avait fait à ma place. Je cherchai du regard, ne trouvai rien.- Jade, fit brusquement Simon. Tu ne feras pas de bêtises, hein ? Je vais t'aider. Je te montrerai. C'est à mon tour, maintenant, ajouta-t-il en souriant.Le mien se perdit un peu.- Maman t'a mordue. Elle t'a transformée. C'était ça, ou tu mourrais. Tu es comme nous, aujourd'hui ! Maman disait que c'était ça ou rien. Que tu cafterais sinon.Je me mordis les lèvres. Mes dents, autrefois un peu bosselées, étaient plus rectilignes qu'un razoir.- J'ai peur de comprendre, dis-je tout bas.- Tu es un vampire, Jade ! Un vampire nouveau-né ! Comme moi il y a dix ans ! C'est génial, tu trouves pas ?- Génial, je l'ignore, mais j'ai l'impression que tu as des choses à me dire, chuchotai-je.Il m'adressa un sourire étincelant. Cela me peina, au fond de mon coeur. Vu que ce que je venais de me jurer de faire... Votre avatar : Kate WinsletAge Réel : 14 ansComment avez vous connu ce forum ? je ne vais pas te le dire c'est un secret Des Questions particulières ? Non Le Design ? bravo Votre vrai prénom : Alison |
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