Laisse-moi prendre un truc dans ma chambre et on y va ! M'exclamais-je à Jasper qui m'observait en bas des marches de l'escalier blanc de notre fabuleuse maison.

Nous avions prévu d'aller chasser toute la nuit ! Un peu comme avant... Avant que Bella n'entre dans ma vie et ma tête et ne s'accapare mon esprit comme mes capacités à avoir envie de chasser pendant des heures rien que pour le jeu.
Je montais à l'étage, afin de mettre une autre paire de chaussures. Les mocassins en cuir que je portais n'allais surement pas survivre à une partie de chasse nocturne. Passant devant la chambre de mon frère et ma soeur ( Emmett et Rosalie ), je vis de la lumière, la porte entrebaillée.
Je songeais à Emmett, il n'allait pas bien ces derniers temps, la chasse lui remonterait le moral d'une certaine façon. A peine étais-je rentré que le souk envahissant la chambre d'ordinaire parfaitement rangée, m'interpella. Des vêtements, beaucoup de vêtements, des paires de tennis dans tous les coins, vestes, chaussettes et tout le toutim. J'observais le lieu comme une scène de crime, les bras ballants. Je me ressaisissais finalement.

Une brise de vent s'attarda sur mon front et me fit remarquer que la baie vitrée était ouverte en grand, des deux côtés. Soudain soucieux, je me dirigeais vers celles-ci et regardais au-delà.
D'assez loin j'entrevis la silhouette trappu d'Emmett s'enfoncer dans le sous-bois, un sac à la main, remplis.
A la vitesse vampirique, je me ruais en bas, sans avoir fais ce que je voulais faire au départ et me jetais littéralement sur Jasper.

Emmett ! Il est... ! Il est en train de partir ! Dis-je, m'exhortant un tant soit peu au calme, ça n'était pas gagné.

- Laisse-moi prendre un truc dans ma chambre et on y va !

C'était du Edward tout craché ! Il fallait tout le temps attendre, pour pouvoir partir...
Moi j'étais fin prêt pour la chasse que nous avions prévu depuis un petit bout de temps, cela commençait a être dure de ce voir... Entre moi et Alice, qui préparions notre mariage et Edward qui passait toute ces nuits avec Bella, a la regardé dormir !! Il adorait cela a ce que j'avais cru comprendre, vu le sourire qui illuminait son visage a son retour le matin très tôt.

J'attendais Edward en bas, de l'escalier blanc, qui menait a l'étage. Pour ma part, j'avais mis une paire de basket noir, avec un jean noir et un polo bleu marine... Une tenue ni trop chaude, ni trop froide pour une saison comme le printemps, qui pointait son nez, petit a petit.

Je réfléchissais beaucoup de choses, est ce que mes amis Charlotte & Peter pourraient venir a notre mariage ?! Cela faisais tellement longtemps que je ne les avaient vu, j'avais énormément de choses a leur rencontrés ! Je voulais vraiment qu'ils soient présents pour cette journée qui sera unique pour moi.

Tellement dans mes pensées, que je n'entendis pas Edward descendre les escaliers dans états d'hystérie totale...

- Emmett ! Il est... ! Il est en train de partir !

- Quoi ?! Dis-je complètement abasourdi par la nouvelle...Il faut l'en empêcher !!


Je sorti de la maison, a une vitesse vampirique, j'huma l'air de la fôret et y retrouva l'odeur d'Emmett... Suivi par Edward, je me mis a courir dans la direction indiqué, en criant...

- EMMETT !!!!!!

J'étais belle et bien décidé à partir, je me le devais, je n'avais plus vraiment le choix, il n'existait pas dix milles solutions pour faire cesser la souffrance, je devais prendre la plus radical! Je finit de ranger mes choses dans le sac en tissus puis je le tira à bout de bras, le plus loin que je pouvais puis, j'embarqua par dessus la fenêtre à mon tour pour m'élancer dehors... J'avais laissé la chambre dans un état pas possible, et pour tout avouer, j'avais fait exprès, je voulais qu'au moins Rosalie paie mon départ, qu'elle se dise qu'elle venait de faire une erreur monumentale en me laissant partir... Je voulais qu'elle soit triste... Même si cela était beaucoup trop demandé pour elle...

Une fois rendu en bas, je souris respirant l'air qui me venait au nez, depuis longtemps je n'avais plus sentit la liberté, non que je soit forcé de rester dans la maison a longueur de journée mais ce sentiment était nouveau pour moi, depuis que j'avais été pris en charge par Carlisle et Rose je n'avais pas vraiment été habitué à un milieu de vie plutôt ''sauvage''. J'étais belle et bien décidé à boire du sang humain, à tuer de mes propres mains, à faire de nombreux innoncent, à tuer jusqu'à ce que je soit rassasié.

J'avanca un peu plus dans les bois, je devais avoué que d'un certain côté cette abandon de la pars de mon épouse me blessait énormément, elle m'avait sortit de la mort pour me refaire vivre une sensation encore pire, c'était égoïste... Je lui en voulais, seulement maintenant elle n'exercait plus rien sur moi, elle était comme toute les autres filles que j'avais cotoyé pendant ma vie d'humain! J'allais m'ennuyé de ma famille, de tout ce que je quittais ici, elle était celle qui me blessait le plus, seulement ils allaient s'y habituer comme tout les autres, ils allaient finir par m'oublier et ne plus parler de moi, je ne manquerais plus à personne et je serais enfin heureux.

Je continua de m'enfoncer dans les bois, n'observant plus derrière moi, il était inutile de planter le couteau un peu plus. J'avanca encore et encore me disant que je faisait une erreur horrible, que Rosalie allait finir par me reprendre, qu'elle allait m'aimée comme avant, que nous allions vivre le parfais bonheur et que Paul mourerait dans une triste accident que j'aurais provoqué... Certes, cette idée m'étais beaucoup plus alléchante que le fait de partir, pourtant je n'y croyais plus, ma vie ne ressemblait plus à un conte de fée, elle était devenue un vrai enfer.

Je fus saisit d'un choc incroyable, qui venait de crier mon nom? Je connaissais cette voix comme si elle aurait été la mienne, je connaissais la personne qui la possédait... S'était... Jasper? Mais que ce passait-il? J'arrêta de marcher complètement saisit par l'élan de panique employé par sa voix.

Jasper me lança une tête d'ébahit, complètement sous le choc il était. Je l'observais, totalement inquiet, bougeant comme une puce.
Ni une ni deux, nous deguerpissions dehors le plus rapidement qu'il nous était donné, ne refermant pas la porte derrière nous dans la précipitation.
Jazz cria le prénom de notre frère, lequel résonna à travers toute la forêt, il nous entendait, nous le savions trés bien. Nous aurions chuchoté qu'il l'aurait entendu aussi bien, evidemment...

Il ne faut pas qu'il s'en aille... Dieu sait ce qu'il va faire ! M'écriais-je, me souvenant trés bien de ce qui lui était passé par la tête il y a quelques jours, lorsque lui et moi avions parlé dans les bois, après notre partie de chasse à Jasper et moi même.

Je jetais un coup d'oeil angoissé à mon frère, espérant qu'il comprenne ce que je voulais signifier par là. Il comprennait, j'en était certain.
Mais Emmett ne devait pas changer d'avis, nous ne l'entendions pas, juste des bruissements de feuilles mortes, les arbres et leurs branches qui s'entrechoquaient, mais pas les bruits d'Emmett. Et s'il était déjà loin ? Si sa décision était finale et inchangeable ? Je commencais à tourner dingue avec ce genre de questions. Je pensais à notre mère, à Carlisle, ils ne le supporteraient pas. C'était certain.

Nous étions déjà au beau milieu de la forêt, l'obscurité balayait tout l'endroit, quelques oiseaux passèrent au dessus de nos têtes affolées. Où était-il bon sang ?

L'ombre des arbres, le bruit des animaux et les pas d'Emmett résonnaient dans la fôret. Mais j'avais cet impression que l'on retrouverait jamais Emmett... Qu'il partirait a jamais, nous quitterais pour ne jamais revenir.

Je cria une nouvelle fois...

- EMMETT !!!!!!!!!!!!

Edward était comme moi, inquiet du devenir de notre frère... Les émotions qu'il dégageait était bien plus puissante, que je ne pouvais l'imaginé moi-même ! J'envoya une onde de calme a Edward, car si aucun de nous n'étaient en état de le cherché, de peur de ce que pouvait faire Emmett, on pouvait rentré directement a la maison...

J'avais l'impression que l'odeur d'Emmett, ne prenait pas un chemin mais plusieurs ce qui me paru bizarre...

- Crois-tu que Emmett, essaye de brouillé les pistes ?! dis-je a Edward, en lui faisant remarqué que l'odeur d'Emmett se dirigeait en plusieurs chemin...

J'avais tout fait ce que j'avais pu faire pour troubler les pistes, je ne voulais pas me faire retrouver, je s'avais que si cela m'arrivait et surtout si les membres qui me cherchait faisait partit de ma famille, ce qui est très probable, je ne saurais pas comment leur dire que je devais partir, ils ne comprendraient pas. J'entendis mon nom a mainte reprise mais je ne fit rien, j'avais pu reconnaitre l'odeur fraîche de mes deux frères, Edward et Jasper... J'étais dans de beau draps, mes deux frères étaient ceux avec qui je m'entendais le mieux dans la maison maintenant, j'épprouvais une grande souffrance à les quitter, il ne fallait pas qu'ils me retrouvent, non je ne pouvais pas laisser faire sa!

Je m'arrêta quelques secondes trop envahit par un sentiment d'oubli, je ne devais pas oublier la raison pour laquelle je me sauvais! Je ne voulais plus revoir Rose, je ne pouvais plus la voir, je ne voulais pas la voir en compagnie de son loup loup préféré, je n'avais plus la force de me battre... Oui, c'était exactement la bonne raison, je marchais doucement me disant sans arrêt esseyant de faire taire les hurlements incessants de mes deux frères dans les bois... '' Tu dois te sauver Emmett, sauve toi et fou toi du reste, tu ne peu faire autrement'' C'est mots n'arrêtaient pas de défiler dans ma tête comme une chansons.

Je me remis à courir doucement, déjà la, je pouvais appercevoir la frontière et le petit pont qui s'y trouvais, j'avais presque quitté Forks, mon enfer serait enfin finit! Je m'arrêta à l'endroit ou une petite clairière se trouvait, elle était emplit de petite fleurs mauves et d'arbres... Je l'observa un sourire radieux au lèvre, si seulement j'aurais pensée amener Rosalie dans un endroit comme celui-ci notre couple serait peut-être comme il l'était avant, je soupira décu de mon incompétence. J'avanca un peu plus human l'air à pleine narine, je pouvais reconnaitre une senteur particulièrement remarquable, qui pouvait bien être venu ici? J'huma encore puis je pris place sur la pelouse verte, je reconnaissais cette odeur, je croyais savoir de qui il s'agissait, c'était Rose? Rose et... Paul? Je serra les poings doucement frappant le sol sans retenir ma force, je releva mes poings quelques instants plus tard et je pu appercevoir deux petits trous creuser par la force de ma poigne. Je me releva puis je déposa un chandail de mon équipes préféré sur une roche, comme sa je s'avais que je ne partirais pas complètement en voleur, j'allais laissé un souvenir à Edward et Jasper.

A mesure que nous avancions à travers la forêt, une semi-once de calme parcouru mes veines vidées de leur bien. Mais cet état de fausse béatitude s'estompa aussi vite qu'il était arrivé. Jasper devait être aussi tendu que moi pour que son don n'est qu'un si faible pouvoir, ou alors c'était moi qui était bien trop angoissé !

Crois-tu que Emmett, essaye de brouillé les pistes ?!

Je n'sais pas ! Je...

J'essayais de percevoir son esprit, les ondes de son cerveau, seulement c'était trés difficile, je ne percevais que des suites d'images diverses, tout et rien, Rosalie, ma famille, un loup, puis du noir, constamment du noir. Il me fermait son esprit totalement.

J'essaye de voir ce qu'il pense mais... C'est beaucoup trop succint ! Dis-je tout à trac. Ca n'est rien de cohérent, des listes d'images qui défilent, pas de phrases complètes, même pas des mots !

Alors que nous nous efforcions de courir comme nous ne l'avions encore jamais fait, j'entendais un bruit saccadé, un tremblement se fit sentir sous mes pieds, remontant jusque dans mes jambes, mes faisant vibrer tout entier, je frissonais.

Emmett !? Hurlais-je à travers le bois sombre.

Aucune réponse ne se fit entendre. Nous finimes par arriver là où l'endroit devenait plus clair, une clairière étrange que je n'avais encore jamais vu, assez loin de chez nous. L'endroit m'aurait paru féerique en d'autres circonstances, mais là...

Sortant du couvert des hauts pins, il ne fut pas difficile d'appercevoir le maillot d'Emmett au loin sur un rocher, posé négligemment. Ma bouche s'entrouvrit de surprise, d'inquiétude également, j'avancais à pas lents désormais.

Jazz...

Dis-je en désignant le vêtement dont certaines parties flottaient au gré du vent fort qui soufflait.

J'avais mis tout mes sens en actions, si cela pouvaient nous permettre de retrouvé Emmett... Nous nous efforcions Edward et moi, d'allez le plus vite possible, j'avais mis mes sens en alerte, pour le retrouvé au plus vite.
Mais j'avais vraiment l'impression que rien n'y faisais... J'avais la forte impression, que nous n'avancions pas, malgré que nous courrions a forte allure. Je du me stopper dans un endroit sombre, impossible d'avancée, comme si un la terre tremblait sous nos pieds. Mais je savais au fond de moi, que cela n'avais rien de naturelle... C'était l'oeuvre de la colère d'Emmett, je le savais au fond de moi...
Peu de temps après que la terre, finisse de trembler, on ce remit a courir... Nous étions sous le couvert des arbres depuis un bout de temps, quand nous avons remarquez une petite clairière de lumière, on s'y dépêcha et je resta muet... d'horreur on peut dire.

-Jazz...

Je ne sus que dire, j'avançais doucement, comme si ce propre vêtement, était comme une personne morte. C'était ce que je ressentais au fond de moi, comme si, en posant ce vêtement, Emmett nous disaient « Au revoir »

-Oui... arrivais-je a articulé... Pourquoi nous laisse-t'il son t-shirt de baseball ? Son préférée en plus ?



Je parlais de plus en plus doucement en arrivant prêt du T-shirt... Je tomba a genoux prêt de celui-ci....



-EMMETT !!!!!!! hurlais-je...

J'avais cru quand laissant une partit de ma vie à mes deux frères ils comprendraient que je ne pouvais plus rester, que la douleur était beaucoup trop forte pour que je ne puisse la supporter. J'avais cru bon de partir avant que la situation ne dégénère réellement, avant que je devienne tout ce que j'avais toujours redouté, avant que je devienne un monstre, un être sans aucune pitier et sans aucun sentiment, j'avais peur de devenir quelqu'un de complètement différent de celui que j'étais avant. Parce que oui, je s'avais que ce jour approchait de plus en plus, je s'avais que la bête en moi voulais de plus en plus sortir et que bientôt je n'aurais pas d'autre choix que de la laisser s'échapper dans un élan de fureur. L'ancien Emmett vivait a travers de magnifique souvenir que tous et chacun avais passé en sa compagnie, il vivait de sa bonne humeur et de ses mauvaise blague mal placée... désormais il vivait dans un chandail. Il serait sûrement la seul marque que je leur laisserais pour le restant de ma vie.

À ce moment j'aurais aimé être un autre, un humain et pouvoir enfin pleurer, pleurer tout ce que je pouvais ressentir, me rouler en petite boule dans un coin tel un fou et me cacher dans un endroit sombre. J'avais honte, honte de ce que j'allais devenir, honte de la faim qui me parcourais, honte d'avoir aimé tel créature, honte de m'être attaché au gens que j'aimais et de devoir les blesser, j'avais honte de moi! Je baissa les yeux un bref instant vers les feuilles vertes d'un arbre qui ne m'arrivait pas à la taille côté grandeur, cette arbre représentait tout ce que j'avais perdu, tout ce que je n'étais plus... Il était la sagesse même, la vie et la vulnérabilité, moi je n'étais qu'une brute indestructible méchante et morte, pour une fois dans ma vie je me surpris à envier un objet quelquonque, je n'avais jamais vraiment été porté sur les marques superficielles mais maintenant je l'étais, cette arbre était dix fois plus heureux que moi en un sens.

Oui... Articula-t-il avec la plus grande difficulté que je n'avais jamais vu chez lui. Pourquoi nous laisse-t'il son t-shirt de baseball ? Son préférée en plus ?

Je déglutissais péniblement par reflexe et non par besoin et jetais un regard complétement désolé à mon frère.
Je ne répondis rien malgré tout, il me semble qu'il y avait ici tous les éléments pour comprendre qu'Emmett se séprait de nous, de nous tous, de sa famille...

Quelques secondes plus tard, je vis Jasper marcher droit devant lui, approchant le maillot de jersey et s'écrouler près du bout de bois où il était posé.
Sa voix, déchirée, résonna à travers la forêt toute entière, je baissais la tête, dépité par un tel spectacle. Notre famille venait de perdre un de ses membres, nous nous disloquions.

EMMETT !!!!!!!

Aucun bruit, aucune réponse ne vint résonner à nos oreilles, rien. Le néant le plus complet et le plus désolant.
Sans un bruit j'arrivais aux côtés de mon frère, et déposais une main compatissante sur son épaule tendue.

Viens... Ca ne sert à rien de rester ici...

Je l'observais, le visage défait, espérant qu'il m'écouterait.