J'entamais déjà la deuxième semaine. Cette rentrée avait été plus qu'éprouvante dans tous les sens du terme. Je n'arrivai point à me concentrer sur quelque cours que ce soit, même si je faisais toujours en sorte que rien n'apparaisse sur mon visage. De toute façon même si je l'avais voulu, je n'aurai pas pu suivre, non, j'étais bien trop absorbée par ce qui se passait en cours de chimie. C'était plus qu'intriguant, le fils Cullen agissait comme si Bella avait été un monstre. Tout le cours je ne pu détacher mes yeux de ce spectacle étonnant. Je me demandais pour quelle raison Edward Cullen pouvait il bien fixer Bella ainsi. Cela me tatait et je voulais trouver la reponse coûte que coûte.

A la fin du cours, je couru après Bella qui s'enfuiyait vers la sortie, comme d'habitude. Je la rattrapai, et lui dit ainsi détachée:

-"Hum, Bella? Y'a un soucis avec Edward ou quoi? Tu lui aurait pas planté ton stylo dans la main par hasard?, tout ceci dit dans une fausse bonne humeur. Elle me regarda, decontenacée l'air de ne pas savoir ce dont je lui parlais, peut-etre était-ce parce que ma réplique cachait beaucoup de sarcasmes et qu'elle s''en était apperçue.

Elle grimaça avant de répondre:

- Euh, non! Pas à ma connaissance. Mais ça aurait pu arriver, vue ma maladresse."

Sa réponse m'avait refroidie, je n'osais plus en placer une, de peur qu'elle me renvoya mes phrases en pleine tête avec son humour toujours savamment arrosé d'un sarcasme plus pointilleux que le mien. Jusqu'au moment où nous arrivions a notre table, pour déjeuner. Là, elle s'assit... Mike s'empressa de resserer l'écart qui se trouvait entre eux deux, Eric fit de même, Bella se retrouvant ainsi serrée entre eux deux, ce qui ne manqua pas de m'énerver, mais je fis mine de n'avoir rien vu.

Comme prévu, je suivis ou presque la fin des cours. Je dû supporter tant bien que mal les deux heures de maths. Trop absorbée par ce jeune homme dont j'ignorai toujours le nom, je ne suivis pas ce que je disais le professeur, me contentant d'acquiesçer lorsqu'il me regardait, comme pour lui prouver que j'avais compris ce qu'il venait tout juste de dire. Oui, sauf que je n'en avais, en réalité, pas la moindre idée. Je repensais à lui, à sa réaction en ma présence. Qu'avais-je donc de si spécial pour qu'il ne daigne même pas m'adresser la parole. Se comportait-il toujours de cette façon ou n'était-ce qu'avec moi ? Il fallait bien l'avouer à un moment ou a un autre, il me fascinait, il me déstabilisait même. Je n'avais jamais accordé autant d'importance à un garçon.
La sonnerie retentit, me tirant de mes réflexions. Je me levais machinalement, récupéra mes quelques affaires que je mis dans mon sac avant de sortir dans le couloir, direction la cantine.
Dans mes pensées, je ne perçus pas tout de suite la présence de Jessica qui finit par s'adresser à moi;

--"Hum, Bella? Y'a un soucis avec Edward ou quoi? Tu lui aurait pas planté ton stylo dans la main par hasard?, tout ceci dit dans une fausse bonne humeur. Elle me regarda, decontenacée l'air de ne pas savoir ce dont je lui parlais, peut-etre était-ce parce que ma réplique cachait beaucoup de sarcasmes et qu'elle s''en était apperçue.

Edward... Alors c'était son nom. Le ton qu'elle avait employée m'aurait sans doutes fait sourire un autre jour. Mais je me posais déjà suffisamment de questions pour ne pas souhaiter qu'elle en rajoute une couche ! Alors je me contenta de répondre le plus simplement possible.

-Euh, non! Pas à ma connaissance. Mais ça aurait pu arriver, vue ma maladresse."

Je gardais quelques minutes un silence entre elle et moi qui j'espérai ne l'a gênait pas. Nous venions à peine de faire connaissance et lui raconter tout ce que je pouvais bien ressentir était exclu. Peut-être plus tard, une fois que nous serions amie. Encore fallait-il qu'on le devienne. J'avais l'art et la manière de faire fuir tout ceux qui m'entourait !
Hantée par des questions qui me brulaient les lèvres, je finis par m'adresser à elle alors que nous installions désormais à une table dans la cafétéria.

-Edward... Il est ici depuis longtemps ? lui demandais-je

J'étais perdue dans mes pensées. Son retour m'avait tellement abasourdie, que j'étais telle une sourde et muette au milieu de nos camarades. Trop d'éléments embrumaient mon esprit, et comme toujours je me posaient trop de questions. Sans doute une habitude dûe à mon éternelle curiosité. Tout de même, je n'étais plus moi-même: j'étais pensive, silencieuse. J'observai sans prendre la parole, pour une fois! M'en rendant compte et redoutant que cela ne se soit vu et que l'on me questionne, j'entreprenais de m'exprimer, de poser une question qui n'avait en rien avoir avec la conversation actuelle: tout moi, en fait! Mais Bella me coupa ce "plaisir". Elle enchaîna:

-"Edward... Il est ici depuis longtemps ?

D'abord, je ne compris pas que ce fut a moi qu'elle s'adressait, mais je me souvins que quelques minutes auparavant nous parlions de lui.

-Hum.. Non! Seulement quelques années", éludais-je sans trop penser à ma réponse, tellement j'étais étonnée qu'elle m'eut adressé la parole après sa précédente froideur.

J'étais mal à l'aise et ça se voyait. Elle répondit toujours aussi détachée d'un petit: "Ah! Ok." auquel je ne fis pas attention, par peur de ne pas pouvoir résister à une nouvelle vague interrogatrice imposée par mon cerveau à moitié endormi ce jour-là.

J'étais absorbée par mon plateau repas pas si appétissant qu'il aurait pu l'être si je n'avais pas été d'une humeur si massacrante. Je ne suivais plus du tout le fil de la conversation, Bella avait coupé mon élan de courage. Mais elle s'empressa de rectifier le tir... Elle semblait en avoir beaucoup plus à me demander que ce que je croyais sur le beau et mystérieux Edward Cullen. La première approche ne fut apparemment pas la bonne: elle se retracta en un souffle. Cependant, quand sa tête se releva à la deuxieme reprise, c'est comme si elle avait retrouvé la question qu'elle voulait me poser! J'attendais qu'elle me demanda donc:

- "Et sinon... Il est comme ça avec tout le monde? Enfin je veux dire, si... distant? Ceci dit d'une voix presque gênée.

Je réfléchissais, pas à la réponse parce que je la connaissait déjà, plutôt à pourquoi est-ce qu'elle me posait toutes ces questions! Mais, sachant que je ne trouverai pas les réponses je répondais, avec plus d'intérêt:

-Oui et non... répondis-je, elle me regardait alors comme quelqu'un qui ne comprenait mot de ce que je lui disais. Je repris. En fait Edward Cullen est ce qu'on va appeller, quelqu'un de plus ou moins associable.

-Plus ou moin associable? me reprit-elle, ne comprenant toujours pas où je voulais en venir appremment.

-Hum... Ouai, c'est exactement le mot, il semble qu'ici personne n'est assez bien pour les Cullens. Ils sont toujours fourrés tous les quatres ensembles! Et personne ne les cotoient vraiment! C'est pourquoi personne aussi ne peut vraiment te parler d'eux en étant sûr de ce qu'il avance. Alors, vraiment, ne perd pas ton temps!

-Oh, sortant de ses songes, je n'en avais pas l'intention.

Je compris que ces pensées l'absorbaient, je décidai donc de ne pas l'en sortir, et replongeai dans la contemplation de mon plateau repas.

Hum... Ouai, c'est exactement le mot, il semble qu'ici, personne n'est assez bien pour les Cullen. Ils sont toujours fourrés tous les quatres ensemble ! Et personne ne les coitoient vraiment ! C'est pourquoi personne aussi ne peut te parler d'eux en étant sûr de ce qu'il avance. Alors, vraiment,ne perd pas ton temps...

Je replongea dans mes pensées. Qu'avaient-ils donc pour être toujours a l'écart des autres ? Etait-ce parce qu'ils se sentaient...différents ? J'ignorai pourquoi je pensais à eux, non à LUI constamment. Il n'avait rien de si particulier à près tout. Mais je n'avais pas besoin de le connaître, ni même de lui parler pour être fasciné. Etre tellement absorbé par LUI que je ne parvenais même plus à penser tranquillement. C'était comme s'il me paralysait. Je savais, rien qu'a son apparence, qu'il y avait quelque chose en plus chez lui. Quelque chose que tous les gens de ce lycée étaient loin de partager.

Quelque chose de différent.

Soudain, je sortis de ma torpeur en songeant que je n'avais pas donné de réponse à Jessica, qui semblait être reparti dans l'admiration de son plateau repas.

-Oh non, j'en avais pas l'intention, lui répondis-je vaguement.

*Tu parles ! T'es tellement fasciné par ce garçon que tu ne penses plus qu'à lui ! *. Je me mis moi aussi à contempler ce qui était déposé dans mon plateau, sans grand interêt toutefois. Je fis mine de manger quelque chose parce que quelqu'un allait bien être capable de remarquer mon manque d'appétit aujourd'hui et je ne voulais pas attiré tout les regards sur moi. Et puis je me souvins des autres, ils n'y avaient pas que LUI ce matin.

-Et les autres, ils sont.. des amis ? Tu as dis qu'ils étaient toujours fourrés ensemble...

Je me sentais coupable de ne pas être dans la capacité de parler plus à Jessica, après tout, on se connaissait à peine, raison de plus pour pouvoir parler, mais je n'y parvenais pas. Par chance, je vis qu'il était presque l'heure de retourner en cours. Plus qu'une heure et je pourrais partir. Je rentrerais chez moi et j'appellerais ma mère avant de faire la cuisine. Charlie n'avait jamais été un pro dans ce domaine.

A présent, mon repas n'en était plus un. Je l'avais réduit en bouillie lorsque je m'étais malencontreusement laissée aller à songer. Je pensais peut etre trop fort puisque je vis Bella grimacer, mais pas pour se moquer ou je ne sais encore, non! Plutôt comme si elle se sentait coupable. Elle venait de se voûter lorsqu'ele ajouta:

-Et les autres, ils sont.. des amis ? Tu as dis qu'ils étaient toujours fourrés ensemble...

Je ne répondis pas tout de suite. Comme toujours je m'égarai dans mes pensées, et pensais qu'elle s'adressait à toute autre persone plutot que moi. Je devenai paranoïaque.

-Hey, Jessica? Ca va? Tu es bizarre ce matin, affirma Angela toujours aussi attentive et observatrice. Côté qui, je l'avoue, parvenait quelques fois à m'agacer sérieusement.

-Oui, tout va bien... Et euh... non pas du tout. Je fis mine d'être beacoup plus enjouée pour que l'on ne me souspçonne de rien. Vois-tu la blonde derrière, la beauté fatale, elle acquiesa et je poursuivis, c'est Rosalie Hale, elle sort avec le géant brun un peu déroutant: Emett, on ne sait même pas si c'est légal ça, je récoltai après ma réflection un regard peu agard d'Angela peu d'accord avec ce que je venai d'avancer. La petite enjouée que tu as du remarquer aussi c'est Alice Cullen, elle est vraiment trop bizarre parfois mais bon, passons, elle sort avec Jasper, le grand blond qui a toujours l'air de souffrir. Ce sont les enfants adoptifs du Dr. Cullen et de sa femma Mrs. Cullen. Il semblerait bien que non seulement le foyer Cullen est une maison d'accueil pour enfants solitaires, mais aussi un site de rencontre.

A présent je rigolai dans ma barbe, recherchant dans les yeux de Bella de l'agacement ou encore de l'énervement, je n'en vis rien. J'étais a la fois heureuse et déçue. Heureuse parce que je n'aurai pas a lui demander de m'adressais de nouveau la parole quand ceci m'effrayait. Mais déçu, car fatalement je me rendis compte que ce n'était pas aujourd'hui que j'obtiendrai des informations sur ses réels sentiment envers le tentateur... Je me perdis de plus belle dans mes nuits de la journée.