5h31 du matin.
Et j'avais passé la nuit à jouer, tranquillement assis sur le banc en cuir du piano, mes doigts virevoltant légèrement sur les touches d'ivoire qui tressaillaient à mon contact glacé.

La maison paraissait bien vide. Jasper et Alice étaient à New York, en pré-lune de miel on pourrait dire, tandis que Carlisle travaillait de nuit à l'hopital de Seattle. Esmé était dans sa chambre, je l'entendais tourner les pages d'un livre, un de ces romans qu'elle adorait, peut être bien Orgueil et Préjugés, elle le relisait sans arrêt.
Emmett était au garage, trafiquant je ne sais quoi dans le moteur de son truck rouge, il faisait un boucan d'enfer, si bien qu'il cachait les notes de piano, je dus bien aller l'engueuler une bonne dizaine de fois pour qu'il fasse moin de bruit, sans succès... A vrai dire il semblait... Contrarié.
Et je me doutais de la cause ici.

Rosalie n'était pas là, pour la deuxième nuit de suite. Sauf que cette fois-ci je savais trés bien ce qu'elle allait faire. Pianotant toujours, il m'arrivait de faire une fausse note, lorsque ma colère grondait contre le souvenir de ce Paul, plus tôt dans la journée, lors de notre confrontation près de la frontière. Je savais qu'elle n'était pas au courant, elle ne savait rien de lui, un peu comme Bella avec moi en réalité.
Un instant après qu'elle soit partit, une peur étrange m'avait tenaillé, je m'étais demandé soudainement si ce Paul ne pourrait pas l'attaquer maintenant qu'il savait à quel race elle appartenait, puis m'étais rassuré me disant que c'est plutôt lui qui ne ferait pas le poid dans la bataille, sauf si il ramennait ses copains sur pattes... Cette pensée me fit d'autant plus peur.
Alors j'attendais, jouant au piano qu'elle rentre. Je me faisais du soucis mine de rien.

Une fois encore, j'avais passé la moitié de la nuit au parc. Mais finalement, la nuit ne représentait pas grand chose pour nous, nous qui ne fermions pas l'oeil de la nuit... En m'approchant de la villa, je jettais un oeil à ma montre. 5h35. J'entendais non sans mal les membres de ma famille s'agiter dans la maison. Emmett devait être au garage, Esmé dans sa chambre et Edward...au salon comme il le faisait souvent. D'une manière ou d'une autre, j'allais croiser quelqu'un en rentrant. Ils auraient de toute façon remarquer mon absence. Aucun doute possible là-dessus.

Je poussa la porte vitrée qui menait directement au salon. Je songeais à cette deuxième nuit que j'avais passé en dehors de la maison. J'étais consciente qu'il allait bien falloir que je m'explique à un moment ou a un autre et rien que de penser à ce que j'allais bien pouvoir trouver à leur dire me mettait de mauvaise humeur. Je n'en parlerais pas, je n'y songerais même pas ce soir ! Hors de question. Et puis après tout, j'étais suffisamment responsable pour sortir la nuit sans donner une explication ! Même moi je ne comprenais pas vraiment pourquoi je sortais deux nuits d'affilé pour rencontrer un humain au plein milieu d'un parc ! Alors je ne voyais vraiment pas ce que je pourrais leur dire !

En même temps que je faisais quelques pas dans le salon, des fausses notes imergèrent du piano. Ce n'était pas bon signe. Je tâchai d'ignorer cela et continuai de marcher. Pour rejoindre ma chambre, je devrais passer devant mon frère. Portant encore ma veste, j'allais maintenant réellement confirmé que j'étais sorti ! Super... Baissant la tête, je passais devant le piano et de fait devant Edward sans me soucier de son regard, poursuivant simplement mon chemin vers les escaliers.

Des bruits de pas, ou plutôt d'une ombre qui se balladerait plus en flottant qu'autre chose, attira mon attention. Etait-ce elle ?
Oui.

Je tachais de me promettre de ne pas perdre le contrôle de moi même et de la situation accessoirement. Les discussions, si on pouvait les appeler comme ca, entre Rose et moi, n'apportaient jamais rien de bon. Ou peut être suelement une fois, oui une fois. L'unique peut être bien.

La silhouette gracieuse de Rosalie pénétra dans le salon, rentrant par la porte fenêtre entrebaillée, ne quittant pas des yeux du piano, j'écoutais le moindre de ses pas, sa façon de respirer, même si je savais que ce n'était que du superflus, et... Ses pensées.
Evidemment, j'avais eu raison, même si il ne m'étais pas arrivé d'en douter une seule minute.
M'ignorant totalement, comme si j'avais été un vulgaire meuble de plus disposé dans la pièce, elle passa devant la petite estrade de marbre où se trouvait le piano, regard renfrogné, fixant droit devant elle, tandis qu'elle s'apprétait à gravir l'escalier. Mais je l'arrêta bien avant, jouant une dernière fausse note auparavant.

Tes balades nocturnes m'ont l'air intéressantes d'un certain point de vue... Dis-je la fixant dans les yeux, sondant ses pensées.

Je reprenais quelques notes au piano puis m'arrêtais une nouvelle fois. Je souriais d'une façon étrange, mes yeux d'aigle la scrutant, sachant que la situation tournait en ma faveur pour cette fois, elle sortait avec un de nos ennemis naturel, alors qu'elle me reprochait mes égards pour la jeune humaine. J'étais bien content d'en savoir plus qu'elle.

J'aurais dû m'en douter ! Je n'avais même pas mis un pied sur la première marche qu'une fausse note avait retentit dans le salon. Elle était volontaire, ça j'en étais certaine. A coup sûr, il allait me faire une remarque ! Je n'avais pas du tout envie de "discuter" avec lui, surtout pas après cette journée ! Je me tourna vers lui, plus ou moins résignée a entendre ce qu'il avait a me dire.

Tes balades nocturnes m'ont l'air intéressantes d'un certain point de vue...

Hum... Ca aussi j'aurai dû m'en douter ! Comme d'habitude, malgré que je lui ai déjà fait la remarque, il s'obstinait à continuer de lire dans mes pensées ! Je croisa ses yeux qui fixaient les miens. Est-ce qu'il cherchait quelque chose ? Je ne comprenais pas la signification de ce regard. Etait-ce simplement dans le but de m'énerver un peu plus ?! Si ce n'était pas le but recherché, ça eu le don profond de m'agacer !

Autour de nous, les notes qui s'échappaient du piano reprirent leur cour puis s'arrétèrent encore une fois. Sa remarque me fit repenser à ces deux nuits successives. Je repensai simplement à ce nous avions vécu Paul et moi, de quelle façon nous nous étions rencontrés et de quelle façon nous nous étions rapprochés jusqu'a ce que nous nous quittions. Puis je secoua la tête pour chasser ses souvenirs. Moi qui tenais à ce qu'il ignore ce qui s'était vraiment passé, je venais de tout lui servir sur un plateau ! Génial...
Si jusqu'ici je n'avais pas répondu à mon frère, je finis par lui répondre.

- Je ne vois pas pourquoi elles te paraissent si intéressantes ! C'est pas la première fois que je sors en ville la nuit, non ? Et puis si tu n'y vois pas d'inconvénient, j'aimerais avoir un peu de vie privée ! Ce que je peux faire ne te regarde pas Edward ! Et encore moins ce que je pense !

Je m'étais rapprochée de lui en croisant les bras autour de la poitrine en attendant sa réponse.

Une déferlante de pensées appartenant à Rosalie s'imbriquèrent dans mon esprit lorsqu'elle repensa toute leur rencontre, et cette soirée qui avait suivit. Je l'observais incrédule par certains détails, amusé par d'autre, colérique pour encore d'autres images.
Mais je tentais de ne pas oublier mon idée de départ : Ne rien lui révéler.
Je voulais qu'elle l'apprenne d'elle même, ca serait beaucoup plus drôle. Je me demandais depuis quand j'avais ce côté sadique ? Pas de réponse là-dessus.


Je ne vois pas pourquoi elles te paraissent si intéressantes ! C'est pas la première fois que je sors en ville la nuit, non ? Et puis si tu n'y vois pas d'inconvénient, j'aimerais avoir un peu de vie privée ! Ce que je peux faire ne te regarde pas Edward ! Et encore moins ce que je pense !


Elle avanca vers l'estrade d'une matière aussi peu aimable que moi à cet instant, et croisa ses bras sur sa poitrine, signe de refus de coopérer chez elle.
Avec légereté, je me levais du banc, époussetais comme si de rien n'était le haut du piano, puis avancais de quelques pas.


... Et ce que tu pense concerne-t-il Emmett ? Déclarais d'une voix étrangement calme mais pleine de sous-entendus.

A nouveau mes yeux agiles se déposèrent sur elle, l'englobant toute entière. Un mauvais sourire se dessina sur mes lèvres rouges.

Les bras croisés contre ma poitrine, je ne faisais qu'attendre une réponse rapide d'Edward. Au lieu de me répondre rapidemment comme il le faisait généralement, il se leva doucement du siège où il était assis et balaya d'un geste de la main la poussière accumuler sur son piano.Enfin, il avança de quelques pas vers moi. Nous nous faisions face.
Ce silence qu'il faisait durer était insupportable. Puis il daigna enfin parler;

... Et ce que tu pense concerne-t-il Emmett ?

Sa voix avait été calme mais les sous-entendus qui s'y cachaient étaient...nombreux. Qu'est-ce qui lui prenait aujourd'hui ?! Il continuait de me fixer, un sourire au lèvre qui ne fit que renforcer la colère que j'épprouvais déjà à son égard.
Je détestais qu'il m'interroge de cette façon. Il avait lu mes pensées avant même que je n'entres dans cette pièce, il les connaissais hier également mais il trouvait je ne sais quel malin plaisir à me questionner pour avoir des réponses qu'il connaissait déjà.
Volontairement cette fois, je repensa à Paul, au parc et a tout ce que j'avais vu autour de moi, en dehors du jeune homme.

-Pourquoi est-ce que tu me poses des questions aussi stupides ? Est-ce que tu vois Emmett quelque part ?!

Emmett... Une fois de plus, je refusa de penser à lui. Je ne trouverai probablement rien à lui dire s'il m'interroger sur mes fameuses " sorties nocturnes". Je pris brusquement mon frère par le bras pour l'emmener légèrement à l'extérieur. Je savais qu'Emmett pouvait très bien nous entendre mais je me sentais plus à l'aise quand même dehors.
Sans relâcher l'emprise que j'avais sur mon frère, je lui dis;

-Qu'est-ce que tu cherches à la fin ?! Si tu as une question ou un quelconque commentaire, vas-y je t'en pries ! A moins bien sûr que tu ne saches déjà tout à force de sonder constamment mes pensées !

Haine et ressentiment. Oui, tout n'était que colère et mépris à mon égard dans le coeur de Rosalie, si tant est qu'elle en est un. Apparement oui, pensais-je lorsque des images du baiser qu'elle avait partagé avec ce loup ressurgit dans sa mémoire, et dans la mienne par la même occasion.
Elle me fixait, ses yeux noirs me fusillant, s'en était bien plus amusant encore.

Pourquoi est-ce que tu me poses des questions aussi stupides ? Est-ce que tu vois Emmett quelque part ?!

Je ne pris pas la peine de répondre tout de suite et elle m'entraina par la porte fenêtre, nous nous retrouvions dehors, devant la villa et assez loin du garage. Alors comme ça elle redoutait qu'il nous entende, voilà qui voulait tout dire.
Restant d'un calme plus qu'anormal pour la personne que j'étais, je ne retirais même pas l'emprise qu'elle avait de mon bras, je l'observais amusé par tout ce qu'elle faisait, par ses mimiques colériques, ses façon angoissées et agacées à la fois de se mouvoir à mes côtés. Elle poursuivit :

Qu'est-ce que tu cherches à la fin ?! Si tu as une question ou un quelconque commentaire, vas-y je t'en pries ! A moins bien sûr que tu ne saches déjà tout à force de sonder constamment mes pensées !

Oh mais, ce ne sont pas les tiennes que j'ai sondé chère soeur... Dis-je en un sourire de revanche. Pourquoi faisais-je cela au juste ? Peut être pour rejeter toute ma haine de moi même contre quelqu'un d'autre, qui s'apprétait à faire la même bêtise que moi même avec l'humaine.

Je mourrais d'envie de lui cracher la vérité. Lui dire ce que Paul était, mais comme je n'étais pas sur de sa réaction à ce propos je décidais de suivre ma première idée et de ne rien dire à ce sujet.
De toute façon, je vis bien qu'à ma phrase elle tiqua. Car oui, j'avais bien dit Que j'avais lu celle de son étrange ami du parc, ce qui impliquais que je l'ais eut en face de moi, ce qui n'était pas arrivé de son point de vue à elle.
Elle m'observa essayant de comprendre ce que je venais de réveler dans un sens, les yeux braqués sur moi, tandis que mon sourire focus grandissait de pire en pire.

Malgré le fait que je continues d'exercer une pression forte sur le bras de mon frère, il ne chercha pas à se dégager de moi et à dire vrai, je m'en fichais royalement ! Ce qui m'énervait le plus dans tout ça, c'était ses regards de plus en plus cyniques et amusés. A croire que quelque chose était drôle là-dedans. Si tel était le cas, je ne voyais pas quoi !
Edward ne tarda pas à me répondre et d'une certaine façon, j'aurais souhaité qu'il ne le fasses pas parce que tout s'entremêla dans mes pensées par la suite.

Oh mais, ce ne sont pas les tiennes que j'ai sondé chère soeur...

Je remarqua le nouveau sourire que mon frère m'avait adressé mais n'y accorda pas la moindre importance, trop occupée à réfléchir. Ils n'avaient pas sondé MES pensées ? Je réfléchis de manière stupide mais claire pour être sûre de comprendre. S'il n'avait pas lu dans mes pensées c'est qu'il avait lu dans SES pensées. Mais c'était impossible. Edward n'avait pas été là. A aucun moment. S'il m'avait suivis au parc, j'aurai immédiatement senti sa présence. Je réfléchis à ce qu'on avait fait entre hier soir et ce soir même. Rien. Nous n'avions rien fait ! Les cours. La forêt. La villa.

La forêt ... Etait-il possible que... Non. Bien sur que non ! Rien que l'odeur m'aurait éloigné. Et puis l'imaginé a quatre pattes, franchement, c'était ridicule. Aussi ridicule que je puisses ne serait-ce imaginé qu'une chose soit possible ! Je commençai vraiment à délirer ! Pourtant, le prénom avait été semblable quand la louve l'avait appellé, puis quand elle avait le chercher quand il était quoi...caché ? Non, non, non et non ! Non. C'était n'importe quoi ! C'était impossible. Juste impossible. C'était juste une pure coincidence !
Je regarda mon frère tentant de comprendre alors qu'il continuait à me regarder dans les yeux, un sourire agaçant pendu aux lèvres. Je ne pouvais pas retenir toutes les questions qui me passaient par la tête en ce moment.

-Comment est-ce que tu as pu lire dans ses pensées ?! Est-ce que tu l'as rencontré ? Tu es allé le voir ? *Non. Ca tout ça était impossible. Paul m'en aurait parlé...*

Les secondes d'attente me parurent interminables. Je poussa brusquement Edward contre le mur extérieur et ajouta;

-Qu'est ce que tu ne me dis pas ?! S'il s'est passé quelque chose, si tu l'a rencontré, j'ai le droit de savoir ! Ca me concerne !

La forêt ... Etait-il possible que... Non. Bien sur que non ! ...
... quand il était quoi...caché ? Non, non, non et non ! Non. C'était n'importe quoi ! C'était impossible. Juste impossible. C'était juste une pure coincidence !


Je l'observais tandis qu'elle laissait son imagination s'emballer, si seulement elle avait su qu'elle visait parfaitement juste... Ensuite tout ce que je pus ressentir était sa colère envers moi et mon sourire d'hypocrite, et oh... Comme je la comprennais.

Comment est-ce que tu as pu lire dans ses pensées ?! Est-ce que tu l'as rencontré ? Tu es allé le voir ?

*Non. Ca tout ça était impossible. Paul m'en aurait parlé...*

Tu en es sure... ? Répliquais-je de façon monotone à sa voix intérieure, m'adossant tranquillement aux fondations de notre villa plongée dans la nuit noire.
Tandis que je ne répondais pas à ses questions principales, un éclat de fureur la traversa, et je sentis sa main m'attrapper à la gorge, me plaquant au mur voulant me faire surement, cesser mon petit jeu. Ne sentant qu'une vulgaire pression m'entourant la nuque, je souriais de plus belle, tout allait bien pour moi, que croyait-elle ? Qu'elle pouvait me faire mal aussi facilement ? Bien sur que NON.

Qu'est ce que tu ne me dis pas ?! S'il s'est passé quelque chose, si tu l'a rencontré, j'ai le droit de savoir ! Ca me concerne !

Avec lenteur, j'otais sa main aggripée à mon cou, m'époussetais calmement et répliquais d'un ton calme :

C'est étrange que tu réagisse comme ca, car théoriquement... Hum, et bien... Je ne te cache rien, tu as tout vu.

Un nouveau sourire illustra ma phrase. Je vis au loin la lumière du garage qui s'éteignait, Emmett qui devait retourner à la villa et à sa chambre surement. Je regardais de nouveau ma soeur.

Arrête tes sorties nocturnes et ca sera mieux pour tout le monde, fais moi confiance.

Cette fois je ne riais plus du tout, et parlais sévèrement.

Dés que j'avais poussé Edward contre le mur, je l'avais aggripé à la gorge même si je savais que ça ne lui ferait strictement rien. Pendant quelques minutes, il ne chercha pas à se dégager, une façon peut-être de me montrer que ça ne me faisait rien. Puis il retira ma main doucement et dés que je fus en contact avec sa peau, je me dégageais plus violemment, de plus en plus enervé contre lui. Edward finit par me dire calmement;

C'est étrange que tu réagisse comme ca, car théoriquement... Hum, et bien... Je ne te cache rien, tu as tout vu.

*Théoriquement ? Qu'est-ce que ça veut dire "théoriquement" ?! Et puis je n'avais pas tout vu manifestement ! A moins que j'ai soucis quelconque de mémoire, il n'avait pas été là quand j'étais avec Paul, avec CE Paul en tout cas ! Est-ce qu'il jouait sur les mots ?
Je vis Edward jeter un coup d'oeil dans mon dos, tournant son regard du mien par la même occasion. J'entendais des bruits de pas. Emmett à n'en pas douter. Je reconnaitrais ses pas n'importe où. Moi, je continuai de regarder mon frère, ne voulant pas reporter mon attention sur ce qui se passait dans la villa qui m'intéressait beaucoup moins.
Edward reporta son attention sur moi.

Arrête tes sorties nocturnes et ca sera mieux pour tout le monde, fais moi confiance.

Le ton qu'il employa me surpris. Tout d'abord parce qu'il était redevenu sévère, c'était comme s'il m'avertissait de quelque chose. Le problème est que je ne voyais pas quoi !

-Mieux pour tout le monde ou mieux pour vous ?!

Je laissa le silence s'installer quelques secondes avant de reprendre. La question de savoir si Edward avait réellement rencontré Paul me trottait irrémédiablement dans la tête. Il ne m'avait donné aucunes réponses précises.

-Edward, je veux savoir si oui ou non tu l'as rencontré ! Sois claire s'il te plait ! En ce concerne mes "sorties nocturnes", je crois que ... Enfin est-ce que tu accepterais de t'éloigner définitivement de Bella si je te le demandais ?

j'ai fait la suite ici si sa vous dérange pas

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